Pourquoi le Vietnam entre dans l’année du chat et pas du lapin

Le Nouvel An lunaire ou chinois sera célébré un peu partout dans le monde ce week-end pour accueillir l’année du lapin, sauf au Vietnam où c’est l’année du chat qui va débuter. 

Dans tout le pays, les rues sont ornées de statues de félins et les magasins regorgent de décorations sur le thème du chat, cadeaux très prisés pendant le Nouvel An vietnamien, appelé Têt. 

Le Vietnam et son voisin chinois, où le Nouvel An lunaire est la période la plus importante du calendrier, partagent 10 des 12 signes du calendrier zodiacal mais les Vietnamiens honorent le chat au lieu du lapin, et le buffle au lieu du bœuf.  

Il existe une multitude de théories pour expliquer pourquoi les Vietnamiens ont opté pour le chat. 

La réponse pourrait se trouver dans les rizières chères aux agriculteurs vietnamiens, selon l’historien Nguyen Hieu Tin.  

« Avec la menace de nombreux rats dans les champs de riz, les chats (qui peuvent les chasser) sont un animal populaire pour les Vietnamiens », déclare-t-il à l’AFP.  

« Une autre explication est que les Vietnamiens ne veulent pas observer deux années avec un animal similaire. Or pour eux, la souris et le lapin sont étroitement liés », a ajouté l’expert.  

Selon une autre théorie, cela proviendrait d’une erreur de traduction du mot chinois « mao » qui désigne le lapin. 

En vietnamien, cela ressemble à « meo », qui signifie chat. 

L’année du chat est censée porter chance et garantir une vie sans heurts. 

À Hanoï, où kumqats et fleurs roses ont envahi les étals, Hoang Thi Huong Giang, employée de bureau, ignorait les raisons pour lesquelles les Vietnamiens honorent un animal du zodiaque différent de celui du reste du monde. 

Mais elle pense que ceux qui sont nés dans l’année du chat, comme elle, ont plutôt bon caractère. 

« Il semble vrai que ceux qui sont nés durant l’année du chat sont souvent plus actifs, plus travailleurs et plus faciles à vivre », dit fièrement Giang.

Source : La Presse

Six événements qui vont rythmer 2022

Élections à haut risque pour Joe Biden aux États-Unis, Mondial de foot inédit et renaissance espérée des festivals: voici quelques-uns des événements attendus en 2022.

JO sous tension à Pékin

L’élite mondiale des sports d’hiver se retrouve aux Jeux olympiques de Pékin, du 4 au 20 février, pour un rendez-vous sous tension entre appels au boycott et crise sanitaire.

Pour limiter les risques d’une flambée de la COVID-19, la Chine a mis en place des mesures drastiques, sans doute les plus radicales pour un événement sportif d’ampleur depuis le début de la pandémie.

Tous les participants devront être vaccinés ou observer une quarantaine de 21 jours, puis intégreront une «bulle sanitaire» pendant la durée des Jeux. Seules les personnes vivant en Chine peuvent acheter des billets.

ARCHIVES AFP, NOEL CELIS

Le régime chinois doit aussi faire face aux accusations de violations des droits humains, notamment dans sa région à majorité musulmane du Xinjiang (Nord-Ouest).

Le Royaume-Uni, le Canada, les États-Unis et l’Australie ont ainsi décidé un «boycott diplomatique» des Jeux, où ils enverront bien des athlètes mais pas de responsables officiels.

Opposé à «toute tentative de politiser le sport et le mouvement olympique», le président russe Vladimir Poutine a lui confirmé sa venue.

Le carnaval de retour à Rio ?

Le variant Omicron aura-t-il raison une nouvelle fois du Carnaval de Rio ? La fête, qui attire chaque année deux millions de touristes, espère faire son grand retour, du 25 février au 1er mars, après deux ans d’attente en raison de la pandémie.

Les autorités locales ont conditionné sa tenue à la situation épidémiologique, qui s’est nettement améliorée dans le pays grâce à l’avancée de la vaccination.Le dernier Carnaval de Rio remonte en 2020.

Le dernier Carnaval de Rio remonte en 2020.

ARCHIVES AFP, MAURO PIMENTEL

Mais le maire Eduardo Paes, qui avait déclaré début octobre qu’il serait «ridicule» d’imposer des gestes barrière durant les festivités, est désormais plus prudent.

«Si les conditions sont réunies, le carnaval aura lieu. Sinon, il n’aura pas lieu», a-t-il récemment admis.

… et la musique à Glastonbury ?

Glastonbury, le légendaire festival de musiques britannique, est programmé du 22 au 26 juin, pour la première fois depuis 2019.

Le Covid avait gâché les célébrations de ce qui aurait dû être son 50e anniversaire en 2020. L’édition 2021, pour laquelle 135 000 billets avaient été vendus, a elle aussi dû être annulée.

Une seule tête d’affiche a pour le moment été dévoilée, l’Américaine Billie Eilish qui deviendra, à 20 ans, la plus jeune artiste à en clôturer une soirée.

Le sacre de Xi

Souvent qualifié de dirigeant chinois le plus puissant depuis Mao, Xi Jinping devrait être reconduit à l’automne pour un troisième mandat à la tête du parti — et donc du pays — lors du XXe Congrès du Parti communiste chinois.Le président chinois Xi Jinping

Le président chinois Xi Jinping

ARCHIVES PC, ANDY WONG

Depuis son arrivée à la tête du pays, le leader de 68 ans a centralisé le pouvoir entre ses mains, en faisant notamment modifier la constitution pour pouvoir rester en place au-delà de la limite de deux mandats.

Son ascension s’est accompagnée d’un tour de vis envers toute forme de contestation, que ce soit à Hong Kong ou dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest), à majorité musulmane.

Élections cruciales pour Biden

Le parti républicain tentera de reprendre le contrôle des deux chambres du Congrès américain, lors des élections de mi-mandat du 8 novembre.

À moins d’un an de ces élections traditionnellement délicates pour le parti au pouvoir, les démocrates affichent une certaine fébrilité, après une défaite cinglante pour le poste de gouverneur en Virginie et une victoire plus serrée que prévue dans le New Jersey. Le tout sur fond d’effritement de la popularité du président Joe Biden.

Kevin McCarthy, le leader de l’opposition à la chambre des représentants, prédit une vague républicaine, tablant sur 60 sièges supplémentaires pour son parti, qui en détient actuellement 213 (contre 221 pour les démocrates).

Un Mondial dans le désert

Le Qatar accueillera, du 21 novembre au 18 décembre, la première Coupe du monde organisée au Moyen-Orient, espérant changer l’image controversée de ce petit mais riche émirat du Golfe qui a investi des milliards dans le sport.

Doha a dû faire face à des accusations d’achat de votes après sa désignation en 2010 et a été vilipendée pour son traitement des travailleurs migrants, notamment ceux qui ont construit les stades du Mondial.

La compétition sera aussi la première à se tenir à l’automne, pour éviter la chaleur suffocante de l’été au Qatar.

Source : https://www.lesoleil.com/2021/12/29/six-evenements-qui-vont-rythmer-2022-d9d2c032a73381f57b82312b9756a53a

L’élection de Miss Monde annulée à la dernière minute

De nombreux cas de Covid-19 ont été détectés. La Française April Benayoum espère pouvoir rentrer au plus vite.

April Benayoum, première dauphine de Miss France 2021, espère pouvoir rentrer au plus vite de Porto Rico. Photo archives – AFP

La Française April Benayoum, première dauphine de Miss France 2021, devait participer ce jeudi soir avec une centaine d’autres candidates, à l’élection de Miss Monde 2021, à Porto Rico. Mais le Covid-19 a tout fait basculer.

La 70e finale du concours Miss Monde a été annulée quelques heures seulement avant de débuter, et ce en raison de nombreux cas de coronavirus sur place. La décision a été prise après concertation avec des experts de la santé, indiquent jeudi les organisateurs du concours. « Miss Monde 2021 reporte temporairement la finale de la diffusion mondiale à Porto Rico pour des raisons de santé et de sécurité des candidates, du personnel, de l’équipe et du grand public », explique les organisateurs dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.

Miss Monde 2021 se tiendra dans les 90 prochains jours

La finale aura lieu dans les 90 prochains jours, selon les organisateurs. « Je compte bien aller jusqu’au bout de cette aventure et représenter fièrement notre pays, a écrit April Benayoum sur les réseaux. J’espère pouvoir rentrer demain comme prévu pour retrouver mes proches. »

Mais d’ici là, les miss devront respecter une quarantaine avant de pouvoir retourner dans leur pays. « Selon les experts médicaux, la prochaine étape est la quarantaine immédiate, dans l’attente d’une observation et d’autres tests », explique le comité Miss Monde.

Source : https://www.lavoixdunord.fr/1115375/article/2021-12-17/l-election-de-miss-monde-annulee-la-derniere-minute

Nouveau monde. Smartphones : ils risquent de coûter jusqu’à 10% plus cher

Le prix des smartphones va-t-il augmenter à cause de la pénurie de composants ? À trois mois des fêtes de Noël et alors qu’Apple devrait dévoiler l’iPhone 13, ce mardi 14 septembre, c’est le bon moment pour se poser la question…

Le prix des smartphones pourrait augmenter, des composants et des pièces qui commencent à goûter cher. (Illustration) (HINTERHAUS PRODUCTIONS / DIGITAL VISION / GETTY IMAGES)

Pour comprendre ce qui se joue en ce moment, il est important de se représenter, presque visuellement, l’intérieur d’un téléphone mobile. Un smartphone, c’est comme un puzzle : des dizaines, voire des centaines de pièces, des composants imbriqués.

Certains coûtent beaucoup plus cher que d’autres : l’écran, la batterie, la mémoire. Ces trois-là ne sont pas concernés – pour l’instant – par la pénurie de composants, mais le moindre ressort, la moindre résistance est tout aussi indispensable. Sans chacune de ces pièces, pas de smartphone. Or, ce sont ces éléments qui arrivent, en ce moment, en rupture de stock.  

Une hausse variable selon les modèles

Alors quand TSMC, le principal fabricant mondial de composants annonce, en plus, qu’il va augmenter ses tarifs d’ici la fin de l’année – jusqu’à +20% – on se demande quelle sera l’onde de choc sur le prix des smartphones.

Duncan Stewart, directeur des études sur les technologies, les médias et les télécommunications chez Deloitte Canada, et auteur de plusieurs études sur les semi-conducteurs chez Deloitte Global, écarte une augmentation du même ordre pour les prix des smartphones.

La pénurie touche, par exemple, des composants liés à la partie téléphonie ou à la prise de vues. Une hausse des prix est possible mais elle devrait être limitée, de l’ordre de quelques %. Elle variera selon les modèles et devrait être de relativement courte durée. Je serais sidéré si les prix des smartphones augmentaient de 20% !Duncan Stewart, directeur d’études chez Deloitte Canada

Renouveler son smartphone sans trop attendre et sans miser sur une baisse des prix : voilà sans doute la meilleure stratégie, d’autant que la pénurie devrait durer environ un an. Duncan Stewart estime qu’elle va se prolonger jusqu’à l’an prochain et qu’elle se terminera courant 2022.

L’autre option : l’occasion  

En attendant, l’autre option, c’est l’occasion. Et sur ce marché, les prix ont déjà bougé. David Mignot, ancien patron de Sony Mobile France et co-fondateur de Yes-Yes, spécialiste du reconditionnement, notamment de smartphones, constate une hausse des prix de 5% depuis le mois de juin sur les smartphones reconditionnés :

« C’est évidemment la conséquence de la hausse des prix du neuf, précise David Mignot, mais on n’avait jamais vu ça. Traditionnellement, dans le monde du reconditionné, les prix évoluent plutôt à la baisse. »  

De ce jeu de dominos découle une ultime conséquence : la hausse des prix de reprise des smartphones d’occasion auprès des particuliers :

Pour un consommateur qui souhaite revendre son smartphone d’occasion, c’est le bon moment, puisque les prix n’ont jamais été aussi hauts.David Mignot, co-fondateur de Yes-Yes, spécialiste du reconditionnement

2020 : 16 millions de smartphones neufs vendus  

Les téléphones reconditionnés pourraient donc devenir les grands bénéficiaires d’une hausse des tarifs du neuf, sauf si les fabricants décident de ne pas répercuter les coûts supplémentaires.

En 2020, en France, il s’est vendu 16 millions de smartphones neufs et 2 millions 600 000 téléphones reconditionnés. Dans ce contexte, l’annonce de la nouvelle gamme iPhone, ce mardi 14 septembre, sera scrutée avec d’autant plus d’attention par les consommateurs et les concurrents d’Apple : Samsung, Huawei, Xiaomi, etc. Combien coûteront les nouveaux modèles de smartphones lancés par Tim Cook ? Les tarifs de la gamme actuelle, iPhone 12, s’étendent de 809 à 1.609 euros TTC, selon les modèles et les capacités de stockage.

Les premières rumeurs à propos des iPhone 13 – leur nom est à confirmer – laissaient craindre une hausse des tarifs : il a été question d’une centaine d’euros supplémentaires à débourser pour certains modèles. Les indiscrétions les plus récentes sont plus optimistes : malgré la pénurie et la hausse des prix de certains composants, elles évoquent le maintien des prix actuels pour ne pas dépasser des seuils psychologiques qui risqueraient d’affecter les ventes. Réponse mardi prochain, en début de soirée.  

Source : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/nouveau-monde/nouveau-monde-smartphones-ils-risquent-de-couter-jusqua-10-plus-cher_4754043.html

Covid-19 en France : un nouveau protocole expérimenté dans des écoles primaires

Un nouveau protocole sanitaire va être expérimenté dans une dizaine de départements français. © Stéphane Mahe, Reuters

Le ministère de l’Éducation nationale va expérimenter, dans une dizaine de départements, un nouveau protocole sanitaire pour les écoles primaires. Celui-ci consiste à tester tous les élèves d’une classe s’il y a un cas de Covid-19 et à isoler seulement les cas positifs, a expliqué le ministre Jean-Michel Blanquer, mardi 28 septembre.

Une nouvelle approche dans la gestion de la pandémie de Covid-19 va être testée dans les écoles primaires d’une dizaine de départements français, probablement dès le lundi 4 octobre. Dans un avis rendu mi-septembre, le Conseil scientifique avait déjà préconisé que le dépistage du Covid-19 soit systématique et hebdomadaire en primaire et conduise à n’isoler que les cas positifs au collège et au lycée. Une recommandation entendue par le ministère de l’Éducation nationale. Jean-Michel Blanquer s’est exprimé à ce sujet, mardi 28 septembre.

« On est évidemment très attentifs à ce que dit le Conseil scientifique, et donc, on va prendre en compte cet avis, en lançant une expérimentation dans une dizaine de départements. L’expérimentation consiste, à chaque fois qu’il y a un cas positif, à tester toute la classe et à ne renvoyer à la maison que ceux qui sont positifs », a déclaré le ministre sur Franceinfo.

« On verra si cela change vraiment la donne. Mais donc, ça ne fera pas une différence gigantesque avec ce que nous faisons actuellement », a-t-il ajouté. Actuellement, le protocole retenu par le ministère prévoit qu’un cas de Covid dans une classe en primaire entraîne une fermeture. En cas de contamination au collège ou au lycée, les élèves cas contacts non vaccinés doivent s’isoler une semaine.

Moins de 2 000 classes fermées en France

Cette expérimentation sera lancée « probablement dès le début de la semaine prochaine », a précisé Jean-Michel Blanquer, dont le ministère est « à pied d’œuvre depuis de nombreux jours » sur celle-ci. Le test du nouveau protocole débutera « dans des départements variés pour pouvoir comparer », a-t-il précisé.

Dans le cadre de cette expérimentation, si des parents refusent le test, l’enfant « sera considéré comme positif justement pour ne pas avoir accepté le test », a déclaré Jean-Michel Blanquer. « C’est typiquement un des problèmes posés par ce type d’expérimentation. Mais on va le faire quand même ».

Sur le nombre de classes fermées en raison de l’épidémie de Covid-19, le ministre a indiqué que celui-ci était « descendu en-dessous de 2 000 classes fermées, ce qui est évidemment un assez bon chiffre puisqu’on était montés au-dessus de 3 000, 3 500 même ».

Par ailleurs, alors que l’obligation du port du masque à l’école primaire sera levée à partir du 4 octobre dans les départements les moins touchés par l’épidémie, Jean-Michel Blanquer a indiqué que le ministère donnerait « la liste complète des départements concernés jeudi […], pour que ce soit valable pour lundi ». « L’ordre de grandeur, c’est sans doute entre un tiers et la moitié des départements », a-t-il précisé.

Source : https://www.france24.com/fr/france/20210928-covid-19-en-france-un-nouveau-protocole-exp%C3%A9riment%C3%A9-dans-des-%C3%A9coles-primaires

Guinness des records 2022: ces records français intègrent le livre culte

Parmi les nouveaux records français qui figurent dans l’édition 2022 du livre, certains sont funs, d’autres bien plus sérieux.

RECORD – C’est un livre culte et best-seller depuis plus de 60 ans. L’édition 2022 du Guinness World Records paraît ce mercredi 1er septembre en France, avec des milliers de records sur plus de 250 pages. Parmi les nouveaux records de cette année se glissent 21 Français: Le HuffPost vous dévoile certaines de ces performances surprenantes, intrigantes et pas toujours futiles.

L’année passée, marquée par les confinements et restrictions sanitaires à travers le monde, n’aura pas empêché le Guinness de recevoir de nombreuses candidatures de records en tout genre. Entre le 1er avril 2020 et le 31 mars 2021, près de 42.000 demandes d’homologation plus ou moins loufoques ont été déposées. Et rien qu’en France, une candidature a été enregistrée toutes les 16h, chaque jour. Le plus haut saut de cheval miniature, la nage la plus longue dans le vortex de déchets du Pacifique ou la plus longue immersion dans la glace du corps entier… Voici une partie des nouveaux records français.

Le plus haut saut d’un cheval miniature 

Zephyr Woods Storming Treasure, qui appartient à Célia Limon, a sauté une barre à 117cm sur son terrain d’entraînement de Bargemon, le 2 mai 2020. Zephyr est triple champion de France de saut. Lorsque les championnats nationaux ont été annulés en raison de la COVID-19, Célia a choisi d’entraîner son poulain pour cet ambitieux record GWR.

Le poulain Zephyr a sauté une barre à 117cm sur son terrain d’entraînement de Bargemon, le 2 mai
Le poulain Zephyr a sauté une barre à 117cm sur son terrain d’entraînement de Bargemon, le 2 mai 2020

La nage la plus longue dans le vortex de déchets du Pacifique

Entre le 14 juin et le 31 août 2019, le nageur Ben Lecomte a parcouru 338 miles nautiques (626 km) au cœur du vortex de déchets du Pacifique qui s’étend entre Hawaï et la Californie. Le vortex du Pacifique est la plus grande accumulation marine de déchets du monde avec environ 1,8 millier de milliards de morceaux de plastique.

Le joueur le plus âgé ayant réalisé le coup du chapeau lors de la ligue des champions UEFA

Le 2 déc. 2020, Olivier Giroud, vétéran qui évolue au poste d’attaquant, a percé par 3 fois la défense du gardien Alfonso Pastor lors d’un match de poule de la ligue des champions opposant Chelsea à Séville. Giroud, âgé de 34 ans et 63 jours le jour de la rencontre, a marqué les 4 buts de Chelsea (le coup du chapeau plus 1 penalty).

Le 10 km le plus rapide en poussant un landau 

La coureuse chevronnée Sally Onn, née en Grande-Bretagne, et sa passagère ont couvert 10km en 41min et 33s lors d’une journée pluvieuse à Villefranche-de- Rouergue le 4 octobre 2020. Sally a décidé de tenter de battre ce record en se remettant à la course après la naissance de son 3e enfant. Sa fille, Élodie, a dormi durant toute la course sous la housse la protégeant de la pluie.

Sally Onn et sa fille Elodie dans la poussette ont couvert 10km en 41min et
Sally Onn et sa fille Elodie dans la poussette ont couvert 10km en 41min et 33s

La plus longue immersion dans la glace du corps entier

Romain Vandendorpe, professionnel de santé, a battu le précédent record de 42min en s’immergeant jusqu’au cou dans la glace pendant 2h, 35min et 33s, le 19 déc. 2020. La tentative de record de Romain a été organisée afin de lever des fonds pour Wonder Augustine, association caritative qui lutte contre les cancers pédiatriques, basée à Wattrelos.

Romain Vandendorpe s'est immergé jusqu’au cou dans la glace pendant 2h, 35min et
Romain Vandendorpe s’est immergé jusqu’au cou dans la glace pendant 2h, 35min et 33s

La première arbitre féminine lors d’une rencontre de la ligue des champions UEFA

Le 2 déc. 2020, l’arbitre Stéphanie Frappart a officié lors de la victoire de la Juventus 3-0 en match de poule contre le Dynamo Kiev, à Turin. Frappart, arbitre internationale FIFA depuis plus de 10 ans, a également œuvré pendant la finale de la coupe du monde FIFA2019. En avril 2019, elle est devenue la première arbitre féminine de Ligue 1.

Le plus de pompes sur les poings en portant un sac de 45kg en 1 min (sur une jambe)

Le sportif Éric Lejeune a accompli 29 de ces pompes extrêmement difficiles – en soulevant le poids de son corps ainsi qu’un sac de 45kg –, au Tréport, le 22 décembre 2020. Éric a réalisé ses premières pompes à 9 ans et détient 2 autres titres Guinness World Records pour ses exploits sportifs.

Le sportif Éric Lejeune a accompli 29 de ces pompes extrêmement difficiles, en soulevant le poids de...
Le sportif Éric Lejeune a accompli 29 de ces pompes extrêmement difficiles, en soulevant le poids de son corps ainsi qu’un sac de 45kg

Le plus de spectateurs pour un set de DJ en livestream sur Facebook

Le 18 avril 2020, David Guetta a livré un DJ set au crépuscule à Miami (Floride, USA). Son public comprenait près de 8000 habitants qui le regardaient depuis leur balcon ainsi que 161.823 personnes connectées sur Facebook. Cette performance a permis de lever 690.392 euros pour diverses associations et a inspiré la série de concerts en livestream United at Home de Guetta.

Le livre Guinness World Records édition 2022 paraît ce mercredi 1er septembre en avant-première en France.

À voir également sur Le HuffPost: La femme aux ongles les plus longs du monde les coupe pour la 1ère fois en 30 ans

Source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/guinness-des-records-2022-ces-records-francais-sont-a-lhonneur_fr_612cd755e4b02be25b5e5f6b

Des renouvellements et de la nouveauté pour Exacto

La première moitié de 2021 est déjà terminée et l’équipe d’Exacto n’a pas arrêté. Depuis le printemps, l’agence s’est vue confier de nouveaux mandats d’accompagnement stratégique en relations médias et à également renouvelé des partenariats de longue date.

Pour une quatrième année consécutive, Exacto poursuit sa collaboration avec HelloFresh Canada pour les volets de relations de presse, de stratégie de positionnement de marque, de gestion des campagnes ponctuelle et d’adaptation stratégique de contenu.

Depuis 2018, Starbucks Canada fait confiance à Exacto pour du conseil stratégique et du positionnement de marque au Québec. Exacto les épaule également dans le lancement de nouveaux produits et de campagnes corporatives. La gestion des relations avec les médias et influenceurs québécois fait également partie du mandat.

Exacto poursuit sa collaboration de longue date avec TJX Canada. Pour une 5e année consécutive, la firme sera responsable de conseiller l’équipe sur le positionnement de la marque au Québec, d’établir et d’entretenir une relation privilégiée avec les médias du Québec, d’assurer les relations de presse pour des campagnes ponctuelles et annuelles et de développement des collaborations avec des ambassadeurs québécois afin d’optimiser la visibilité de TJX Canada dans la province.

De plus, l’arrivée de l’été a permis à l’agence d’accueillir comme client trois entreprises montréalaises ! OshlagGlutenberg et Ergonofis ont confié à l’équipe d’Exacto le mandat de les accompagner quant à la stratégie et au déploiement de leurs relations avec la presse et les différents médias. Ces gains s’inscrivent dans la volonté de l’agence d’épauler différents types d’entreprises et de surtout faire briller les talents québécois.

Source : https://www.grenier.qc.ca/nouvelles/23648/des-renouvellements-et-de-la-nouveaute-pour-exacto

Droits humains : la haut-commissaire de l’ONU dénonce « les plus sévères » reculs qu’elle ait jamais vus

La haut-commissaire aux droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (ONU), Michelle Bachelet, a appelé à un sursaut lundi 21 juin face aux « plus vastes et plus sévères reculs » des droits humains qu’elle ait jamais vus, dans un discours devant le Conseil des droits de l’homme (CDH). « Pour nous remettre des plus vastes et des plus sévères reculs des droits de l’homme que nous ayons jamais vus, nous devons avoir une vision qui change la vie et une action concertée » pour la mettre en œuvre, a lancé Mme Bachelet à l’égard des membres du conseil onusien.

A l’occasion de sa 47e session (jusqu’au 13 juillet), le CDH va se pencher sur de multiples crises, en Birmanie, en Biélorussie ou au Nicaragua. Autres points importants de l’ordre du jour : la publication du rapport de Mme Bachelet sur le racisme systémique et les violences policières envers les personnes de descendance africaine, et des projets de résolution sur la région éthiopienne du Tigré et les Rohingya en Birmanie.

Cette session se tient une fois de plus en ligne en raison de la pandémie de Covid-19, faisant monter le mécontentement parmi les ONG et les pays, tandis que les problèmes techniques entravent la fluidité des débats, avec des délégués qui ne parviennent pas à se connecter tandis que d’autres sont inaudibles.

« Profondément perturbée » par les abus au Tigré

A l’occasion de son traditionnel tour d’horizon, Mme Bachelet s’est dite « profondément perturbée » par les « graves violations » des droits humains dans la région éthiopienne du Tigré, sur fond de famine. Alors que se sont déroulées des élections nationales en Ethiopie ce lundi, la haut-commissaire a dénoncé les abus commis contre les civils « par toutes les parties au conflit », qui oppose depuis novembre le pouvoir central au Front populaire de libération du Tigré.

Mme Bachelet a énuméré les exécutions extrajudiciaires, les arrestations et détentions arbitraires, les violences sexuelles contre les enfants ainsi que contre les adultes, et les déplacements forcés. « Des rapports crédibles indiquent que des soldats érythréens opèrent toujours dans le Tigré et continuent de perpétrer des violations des droits humains et du droit humanitaire », a-t-elle ajouté. Elle a également fait état, dans de nombreuses autres régions d’Ethiopie, d’« incidents alarmants de violences ethniques et intercommunautaires » et de déplacements de populations : « Le déploiement actuel des forces militaires n’est pas une solution durable. »

Xinjiang, Hongkong et Russie

La haut-commissaire a également dit espérer obtenir cette année un « accès significatif » au Xinjiang, d’où des « informations sur de graves violations des droits humains continuent de sortir ». Plusieurs organisations de défense des droits humains ont accusé Pékin d’avoir interné dans cette région chinoise au moins un million d’Ouïgours dans des « camps de rééducation ». La Chine dément ce chiffre et parle de « centres de formation professionnelle » pour soutenir l’emploi et combattre l’extrémisme religieux. A Genève, Mme Bachelet a réclamé plusieurs fois à Pékin un « accès total » au Xinjiang. Et fin février, elle a réitéré son appel à une « évaluation complète et indépendante » de la situation des droits humains dans cette région. Mais les défenseurs des droits humains demandent à l’ONU de durcir le ton.

Toujours concernant la Chine, Mme Bachelet a également souligné qu’un an s’est écoulé depuis l’adoption de la loi sur la sécurité nationale à Hongkong, à propos de laquelle ses services ont fait part de « sérieuses préoccupations ».

A Genève, Liu Yuyin, porte-parole de la mission chinoise, a dénoncé dans un courriel envoyé aux médias les « propos erronés » de Mme Bachelet sur Hongkong et le Xinjiang, « ce qui constitue une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine »« Nous invitons la haut-commissaire à se rendre en Chine, y compris au Xinjiang. Nous avons exprimé très clairement notre position à plusieurs reprises : cette visite doit être amicale et viser à promouvoir les échanges et la coopération, plutôt que d’être une enquête fondée sur le principe de la présomption de culpabilité », ajoute-t-il.

Mme Bachelet a par ailleurs appelé la Russie à « faire respecter les droits civils et politiques » en vue des élections législatives de septembre. Citant le cas de l’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, elle s’est dite « consternée par les mesures récentes qui sapent encore davantage le droit des gens à exprimer des opinions critiques, et leur capacité à prendre part aux élections en septembre ». A l’issue d’un procès à huis clos, un tribunal de Moscou a classé il y a quelques jours comme « extrémistes » les trois organisations de M. Navalny, dont son important réseau régional, entraînant leur interdiction.

« La législation restreignant les libertés d’expression, de réunion pacifique et d’association doit être mise en conformité avec les normes et standards internationaux en matière de droits humains », a jugé Mme Bachelet, exhortant par ailleurs Moscou à mettre fin à la pratique arbitraire consistant à qualifier des individus, des journalistes et des ONG d’« extrémistes », d’« agents étrangers » ou d’« organisations indésirables ».

Source : Le Monde

Présidence de l’Iran : Ebrahim Raïssi, un ultraconservateur avec du sang sur les mains

Changement de cap en Iran, après huit ans de présidence réformiste. Sans surprise, le grand favori du scrutin, l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi, a été élu à la tête du pays avec 61,9% des voix pour succéder au modéré Hassan Rohani. Le suspense n’était toutefois pas vraiment au rendez-vous, ses concurrents les plus sérieux ayant vu leurs candidatures invalidées, tandis que trois autres prétendants avaient annoncé leur retrait cette semaine. 

Malgré tout, cette victoire a un goût de revanche pour celui qui s’était incliné face à Hassan Rohani en 2017. Si cette fois son ancien rival n’avait plus la possibilité de se représenter après deux mandats consécutifs, Raïssi s’est imposé au fil de la campagne comme le favori du Guide Suprême Ali Khamenei, un soutien tout sauf anecdotique. 

Il faut dire qu’à 60 ans, le candidat victorieux avait tout du profil idéal pour le poste, en cumulant des rôles stratégiques au sein des sphères religieuse et judiciaire. Avant d’accéder à la présidence, ce dernier occupait à la fois le poste de directeur de la puissante fondation religieuse Astan Qods Razavi, chargée de la gestion du mausolée de l’imam Reza – un haut lieu de pèlerinage chiite -, et la fonction de chef du système judiciaire d’Iran, un rôle clé au sein de l’appareil répressif de la République islamique. 

Parcours sanglant

Tout comme le Guide Suprême, dont il a été l’élève au séminaire, Ebrahim Raïssi est né à Mashhad, une ville du nord-est de l’Iran. S’il ne dispose pas du statut d’ayatollah – le plus haut rang du clergé chiite -, ce religieux traditionaliste se revendique tout de même d’une lignée remontant au prophète Mahomet. Un statut l’autorisant à porter le turban noir, emblème apprécié, s’il en est, des électeurs les plus conservateurs. 

À la fin de ses études religieuses, le jeune Raïssi a commencé sa carrière dans les années 1980 dans le nouveau système judiciaire islamique. « Son nom est attaché à plusieurs crimes de masse perpétrés par la République islamique. Il est largement impliqué dans le grand massacre de 1988 », note Reza Moini, chercheur iranien et responsable du bureau Iran de RSF. À l’époque procureur adjoint du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Raïssi a été membre de la « Commission de la mort », un groupe ayant supervisé les exécutions de 4000 à 5000 prisonniers politiques. 

Parcours sanglant

Tout comme le Guide Suprême, dont il a été l’élève au séminaire, Ebrahim Raïssi est né à Mashhad, une ville du nord-est de l’Iran. S’il ne dispose pas du statut d’ayatollah – le plus haut rang du clergé chiite -, ce religieux traditionaliste se revendique tout de même d’une lignée remontant au prophète Mahomet. Un statut l’autorisant à porter le turban noir, emblème apprécié, s’il en est, des électeurs les plus conservateurs. 

À la fin de ses études religieuses, le jeune Raïssi a commencé sa carrière dans les années 1980 dans le nouveau système judiciaire islamique. « Son nom est attaché à plusieurs crimes de masse perpétrés par la République islamique. Il est largement impliqué dans le grand massacre de 1988 », note Reza Moini, chercheur iranien et responsable du bureau Iran de RSF. À l’époque procureur adjoint du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Raïssi a été membre de la « Commission de la mort », un groupe ayant supervisé les exécutions de 4000 à 5000 prisonniers politiques. 

Cette implication lui vaut aujourd’hui d’être accusé de crime de guerre par plusieurs ONG comme Amnesty International ou Human Right Watch. En son temps, même l’ayatollah Hossein Ali Montazeri – vu brièvement comme le successeur du Guide Khomeiny avant d’être écarté – avait qualifié ces exactions de « plus grand crime de l’histoire de la République islamique », d’après un enregistrement audio révélé en 2016. Des faits pour lesquels Ebrahim Raïssi figure sur la liste des personnalités sous sanctions du Trésor américain, qui l’accuse en outre d’être impliqué dans la répression du Mouvement vert contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad à la présidentielle de 2009.

Durcissement du régime ?

Soucieux de préparer son poulain, Khamenei l’a propulsé ces dernières années à des postes qui ont élevé sa stature au sein des centres de pouvoir iraniens. Partisan d’une ligne dure, son bilan en tant que chef de l’appareil judiciaire a notamment été marqué par une intensification de la répression à l’égard des dissidents. « De par sa fonction, il a eu un rôle clé dans l’écrasement des manifestations de novembre 2019 », souligne Reza Moini. Selon une enquête de l’agence Reuters, plus de 1500 personnes auraient été tuées et des centaines d’autres arrêtées, afin de mater le mouvement de contestation. Parmi les autres faits d’armes de son mandat, la première exécution depuis plusieurs décennies d’un homme pour consommation d’alcool en 2020. 

De quoi s’interroger sérieusement sur un nouveau durcissement du régime sous sa présidence. « L’idée n’est plus de susciter l’adhésion de la population iranienne, mais de lui faire peur. L’appareil de sécurité reprend le pouvoir en alliance avec le clergé », juge Clément Therme, chercheur associé à l’Institut universitaire européen de Florence, spécialiste de l’Iran. À l’instar de son mentor Khamenei, Raïssi croit à une interprétation sévère de la jurisprudence islamique, comme base du régime. 

Sur le versant international, le statu quo devrait toutefois dominer. « La politique étrangère et les grandes orientations restent avant tout entre les mains du Guide Suprême », souligne Clément Therme. Bien qu’hostile aux pourparlers avec les États-Unis, son élection ne devrait ainsi pas remettre en cause les négociations en cours autour du nucléaire iranien, Ali Khamenei ayant clairement exprimé son soutien à un retour à l’accord de Vienne de 2015, que Donald Trump avait quitté avec fracas en 2018. Pour le reste, la priorité sera surtout donnée à un renforcement des liens avec la Chine et la Russie, les deux priorités de la République islamique aujourd’hui. Signe d’un désintérêt croissant à l’égard d’un rapprochement avec l’Occident, Téhéran a signé avec Pékin fin mars un « pacte de coopération stratégique et commerciale » d’une durée de 25 ans. 

Successeur potentiel de Khamenei

L’arrivée de Raïssi à la présidence se produit en tout cas à un moment charnière pour la République islamique. Alors que les présidents iraniens font traditionnellement deux mandats, il pourrait être toujours en charge si Khamenei – qui a soufflé ses 82 bougies en avril dernier – venait à mourir où être frappé d’incapacité. Et avec cette nouvelle ligne présidentielle sur son CV, certains voient d’ores et déjà en lui un possible successeur. 

« Il fait figure de favori parce qu’il jouit d’une connaissance fine des institutions de la République islamique grâce aux nombreux postes qu’il a occupés au fil des ans. En outre, c’est un fidèle de l’idéologie de Khomeiny et il a une loyauté totale vis-à-vis du système », dresse Clément Therme. Signe des temps, Khamenei l’a nommé vice-président de l’Assemblée des experts en 2019, l’organe chargé de proposer un candidat à la fonction suprême en cas de disparition du Guide. Avant de prendre la succession de Khomeiny en 1989, Khamenei occupait d’ailleurs justement le siège de président. Pas à exclure donc, que l’histoire se répète. 

Source : L’Express

CARTE. Covid-19 : le variant Delta gagne du terrain en Europe

La propagation est hétérogène. Dominateur au Royaume-Uni, avec plus de 90% des dernières contaminations enregistrées, le variant Delta – anciennement connu sous le nom « Indien », où il a été découvert pour la première fois – ne représenterait que 2 à 4% des cas positifs détectés en France d’après le ministre de la Santé Olivier Véran.  

Le problème n’est cependant pas pris à la légère par les différentes autorités de santé à travers le monde. Ce variant Delta serait 60% plus contagieux que l’Alpha (anciennement « Anglais »), qui s’est répandu en France et dans le monde entier au début de l’année 2021, selon une étude britannique. Au Royaume-Uni, Delta est par ailleurs responsable d’un léger rebond épidémique avec plus de 7700 cas recensés en moyenne par jour, plus du triple par rapport au niveau d’il y a un mois. Heureusement, la vaccination demeure efficace contre ce virus malgré une légère baisse de la protection. Fin mai, des données britanniques suggéraient une efficacité de 88% contre une forme symptomatique du variant Delta, contre 93,4% pour Alpha. 

Au total, renseigne l’ONU dans son dernier bulletin épidémiologique daté du 15 juin, 80 pays recensent la présence de la souche sur leur territoire, dont 14 Africains, et pas moins d’une vingtaine d’Européens. L’Ouest du continent, dans son intégralité, connaît une poignée de contaminations au variant Delta. 

Le Royaume-Uni et le Portugal sous la coupe du variant Delta

En Europe, le Royaume-Uni, la Finlande ou encore le Portugal semblent les plus touchés par le variant Delta. Tout dépend, ensuite, du nombre de cas dont on parle. Si la mutation indienne est la plus répandue dans le pays Nordique, moins de 100 cas sont actuellement enregistrés quotidiennement dans le pays. 

La propagation du variant est plus problématique pour le Portugal. D’après les informations de la base de données Gisaid, sur les quatre dernières semaines, plus de 50% des contaminations sur place seraient liées au Delta. Le Royaume-Uni a ainsi décidé de sortir le pays de sa liste verte et impose désormais une quarantaine à leurs voyageurs. Le nombre de cas positifs a plus que doublé dans ce pays du sud de l’Europe, à presque 800, contre 377 il y a un mois.

 

Le Royaume-Uni reste le pays le plus touché sur le continent, avec plus de 80% de mutation Delta enregistré, toujours d’après Gisaid. Des chiffres légèrement sous-estimés, puisque les autorités britanniques estiment à ce jour à plus de 90% la dominance de Delta dans le pays. 

Nos voisins belges et allemands, respectivement 6,2% et 3,6% de mutations Delta, serrent aussi les dents. D’après les chiffres récoltés par Le Monde, l’Allemagne a recensé 50% de séquences supplémentaires en deux semaines, entre fin mai et début juin, la Belgique 60%. Pour la France, si la part avancée par Olivier Véran se confirme (2 à 4%) la progression serait également importante. La dernière enquête Flash complète de Santé publique France, au 11 mai, n’identifiait que 0,2 % de variant Delta parmi 1721 séquences étudiées. Si une majorité de cas étaient localisés dans le sud-ouest de l’Hexagone, un cluster a été découvert mardi, dans un collège de l’Essonne. 

Source : L’Express