Instagram veut permettre à tout le monde d’intégrer des liens en story

Jusqu’à présent réservée aux influenceurs via les liens swipe-up, la fonctionnalité est actuellement en phase de test pour tous les utilisateurs et utilisatrices du réseau social.

Instagram continue sur sa lancée, et entend bien enrichir sa plateforme de nouvelles fonctionnalités destinées aux influenceurs en herbe. Alors que certains peuvent d’ores et déjà profiter de la publication de photos et vidéos directement depuis leur PC, le réseau social entend désormais offrir à tous un avantage jusqu’alors réservé à ses abonnés les plus influents : la possibilité de mettre un lien en story.

Jusqu’à présent, seuls les utilisateurs de plus de 10 000 abonnés pouvaient proposer des liens en story à leurs abonnés, uniquement via la fonction swipe-up de la plateforme. Une situation qui pourrait rapidement changer, puisqu’hier, l’entreprise a annoncé qu’elle testait actuellement un nouveau mode de partage de lien en story, via les stickers. Plutôt que de devoir glisser vers le haut pour découvrir les derniers bons plans de vos influenceurs préférés, ces derniers pourront prochainement utiliser des autocollants qu’il suffira de tapoter pour être redirigé sur la page en question.

Des liens pour tous

S’il n’est pas vraiment révolutionnaire, ce changement devrait pourtant s’accompagner d’une nouveauté de taille, puisque ces stickers ne seront soumis à aucune condition préalable pour pouvoir être utilisés. Les liens en swipe-up devraient donc rester l’apanage des seuls utilisateurs certifiés, mais tout le monde sera désormais en mesure de partager ses bons plans ou ses pages web préférées depuis sa story. Une bonne nouvelle aussi pour les petites marques, qui pourront désormais partager plus facilement leurs produits ou services. Dans une interview pour le site de The Verge, Vishal Shah, chef de produit Instagram précise que si ces liens pourraient remplacer les swipe-up à l’avenir, la fonctionnalité est encore en phase de test. Il s’agit pour le moment d’évaluer comment les utilisateurs et les créateurs de contenus se comportent face à cette nouveauté. Aucune date de déploiement général n’a encore été annoncée.

Source : https://www.journaldugeek.com/2021/06/30/instagram-veut-permettre-a-tout-le-monde-dintegrer-des-liens-en-story/

Droits humains : la haut-commissaire de l’ONU dénonce « les plus sévères » reculs qu’elle ait jamais vus

La haut-commissaire aux droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (ONU), Michelle Bachelet, a appelé à un sursaut lundi 21 juin face aux « plus vastes et plus sévères reculs » des droits humains qu’elle ait jamais vus, dans un discours devant le Conseil des droits de l’homme (CDH). « Pour nous remettre des plus vastes et des plus sévères reculs des droits de l’homme que nous ayons jamais vus, nous devons avoir une vision qui change la vie et une action concertée » pour la mettre en œuvre, a lancé Mme Bachelet à l’égard des membres du conseil onusien.

A l’occasion de sa 47e session (jusqu’au 13 juillet), le CDH va se pencher sur de multiples crises, en Birmanie, en Biélorussie ou au Nicaragua. Autres points importants de l’ordre du jour : la publication du rapport de Mme Bachelet sur le racisme systémique et les violences policières envers les personnes de descendance africaine, et des projets de résolution sur la région éthiopienne du Tigré et les Rohingya en Birmanie.

Cette session se tient une fois de plus en ligne en raison de la pandémie de Covid-19, faisant monter le mécontentement parmi les ONG et les pays, tandis que les problèmes techniques entravent la fluidité des débats, avec des délégués qui ne parviennent pas à se connecter tandis que d’autres sont inaudibles.

« Profondément perturbée » par les abus au Tigré

A l’occasion de son traditionnel tour d’horizon, Mme Bachelet s’est dite « profondément perturbée » par les « graves violations » des droits humains dans la région éthiopienne du Tigré, sur fond de famine. Alors que se sont déroulées des élections nationales en Ethiopie ce lundi, la haut-commissaire a dénoncé les abus commis contre les civils « par toutes les parties au conflit », qui oppose depuis novembre le pouvoir central au Front populaire de libération du Tigré.

Mme Bachelet a énuméré les exécutions extrajudiciaires, les arrestations et détentions arbitraires, les violences sexuelles contre les enfants ainsi que contre les adultes, et les déplacements forcés. « Des rapports crédibles indiquent que des soldats érythréens opèrent toujours dans le Tigré et continuent de perpétrer des violations des droits humains et du droit humanitaire », a-t-elle ajouté. Elle a également fait état, dans de nombreuses autres régions d’Ethiopie, d’« incidents alarmants de violences ethniques et intercommunautaires » et de déplacements de populations : « Le déploiement actuel des forces militaires n’est pas une solution durable. »

Xinjiang, Hongkong et Russie

La haut-commissaire a également dit espérer obtenir cette année un « accès significatif » au Xinjiang, d’où des « informations sur de graves violations des droits humains continuent de sortir ». Plusieurs organisations de défense des droits humains ont accusé Pékin d’avoir interné dans cette région chinoise au moins un million d’Ouïgours dans des « camps de rééducation ». La Chine dément ce chiffre et parle de « centres de formation professionnelle » pour soutenir l’emploi et combattre l’extrémisme religieux. A Genève, Mme Bachelet a réclamé plusieurs fois à Pékin un « accès total » au Xinjiang. Et fin février, elle a réitéré son appel à une « évaluation complète et indépendante » de la situation des droits humains dans cette région. Mais les défenseurs des droits humains demandent à l’ONU de durcir le ton.

Toujours concernant la Chine, Mme Bachelet a également souligné qu’un an s’est écoulé depuis l’adoption de la loi sur la sécurité nationale à Hongkong, à propos de laquelle ses services ont fait part de « sérieuses préoccupations ».

A Genève, Liu Yuyin, porte-parole de la mission chinoise, a dénoncé dans un courriel envoyé aux médias les « propos erronés » de Mme Bachelet sur Hongkong et le Xinjiang, « ce qui constitue une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine »« Nous invitons la haut-commissaire à se rendre en Chine, y compris au Xinjiang. Nous avons exprimé très clairement notre position à plusieurs reprises : cette visite doit être amicale et viser à promouvoir les échanges et la coopération, plutôt que d’être une enquête fondée sur le principe de la présomption de culpabilité », ajoute-t-il.

Mme Bachelet a par ailleurs appelé la Russie à « faire respecter les droits civils et politiques » en vue des élections législatives de septembre. Citant le cas de l’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, elle s’est dite « consternée par les mesures récentes qui sapent encore davantage le droit des gens à exprimer des opinions critiques, et leur capacité à prendre part aux élections en septembre ». A l’issue d’un procès à huis clos, un tribunal de Moscou a classé il y a quelques jours comme « extrémistes » les trois organisations de M. Navalny, dont son important réseau régional, entraînant leur interdiction.

« La législation restreignant les libertés d’expression, de réunion pacifique et d’association doit être mise en conformité avec les normes et standards internationaux en matière de droits humains », a jugé Mme Bachelet, exhortant par ailleurs Moscou à mettre fin à la pratique arbitraire consistant à qualifier des individus, des journalistes et des ONG d’« extrémistes », d’« agents étrangers » ou d’« organisations indésirables ».

Source : Le Monde

Mise en place de baie vitrée plainte, 7j/7

Une vitre cassée ? Une fenêtre brisée ? Vous avez envie de faire installer une baie vitrée pliante à votre domicile ? Pour tous vos travaux et vos projets en vitrerie et en miroiterie, notre entreprise est disponible à n’importe quel période de l’année, alors faites confiance à leurs artisans vitriers experts à Vaux-en-Beaujolais ! Gabriel Vitrier est ouvert tous les jours de la semaine, 24h/24, ainsi que pendant les jours fériés. Les techniciens interviennent avec du matériel de qualité provenant des plus grandes marques de vitrerie reconnues mondialement comme Tryba ou Stermler.

Cette société intervient pour des prestations sur rendez-vous ou pour des dépannages en urgence. Les artisans peuvent se déplacer en moins de trente minutes pour les interventions en urgence, après votre appel.

Ce vitrier sur Vaux-en-Beaujolais opère pour des remplacements de fenêtres, des fermetures provisoires, des mises en sécurité, bris de glace, des poses de vitres, des changements de baies vitrée, des impressions digitales sur verre, des poses de simple, double ou triple vitrages, des mises en place de verres de restauration, et bien d’autres encore.

Cette entreprise est agréée par des assurances habitation tels que Groupama, Maaf, AXA, AGF, SwissLife, GMF, Crédit Agricole, ou bien encore Generali Assurances, et dispose d’une assurance décennale.

Tous leurs techniciens formés et diplômés assureront des missions haut de gamme, à des tarifs qui défient toute concurrence, et ils vous apporteront des précieux conseils pour tous vos travaux en vitrerie et en miroiterie. Alors n’attendez plus et demandez votre formulaire de devis détaillé gratuit dès à présent.

Présidence de l’Iran : Ebrahim Raïssi, un ultraconservateur avec du sang sur les mains

Changement de cap en Iran, après huit ans de présidence réformiste. Sans surprise, le grand favori du scrutin, l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi, a été élu à la tête du pays avec 61,9% des voix pour succéder au modéré Hassan Rohani. Le suspense n’était toutefois pas vraiment au rendez-vous, ses concurrents les plus sérieux ayant vu leurs candidatures invalidées, tandis que trois autres prétendants avaient annoncé leur retrait cette semaine. 

Malgré tout, cette victoire a un goût de revanche pour celui qui s’était incliné face à Hassan Rohani en 2017. Si cette fois son ancien rival n’avait plus la possibilité de se représenter après deux mandats consécutifs, Raïssi s’est imposé au fil de la campagne comme le favori du Guide Suprême Ali Khamenei, un soutien tout sauf anecdotique. 

Il faut dire qu’à 60 ans, le candidat victorieux avait tout du profil idéal pour le poste, en cumulant des rôles stratégiques au sein des sphères religieuse et judiciaire. Avant d’accéder à la présidence, ce dernier occupait à la fois le poste de directeur de la puissante fondation religieuse Astan Qods Razavi, chargée de la gestion du mausolée de l’imam Reza – un haut lieu de pèlerinage chiite -, et la fonction de chef du système judiciaire d’Iran, un rôle clé au sein de l’appareil répressif de la République islamique. 

Parcours sanglant

Tout comme le Guide Suprême, dont il a été l’élève au séminaire, Ebrahim Raïssi est né à Mashhad, une ville du nord-est de l’Iran. S’il ne dispose pas du statut d’ayatollah – le plus haut rang du clergé chiite -, ce religieux traditionaliste se revendique tout de même d’une lignée remontant au prophète Mahomet. Un statut l’autorisant à porter le turban noir, emblème apprécié, s’il en est, des électeurs les plus conservateurs. 

À la fin de ses études religieuses, le jeune Raïssi a commencé sa carrière dans les années 1980 dans le nouveau système judiciaire islamique. « Son nom est attaché à plusieurs crimes de masse perpétrés par la République islamique. Il est largement impliqué dans le grand massacre de 1988 », note Reza Moini, chercheur iranien et responsable du bureau Iran de RSF. À l’époque procureur adjoint du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Raïssi a été membre de la « Commission de la mort », un groupe ayant supervisé les exécutions de 4000 à 5000 prisonniers politiques. 

Parcours sanglant

Tout comme le Guide Suprême, dont il a été l’élève au séminaire, Ebrahim Raïssi est né à Mashhad, une ville du nord-est de l’Iran. S’il ne dispose pas du statut d’ayatollah – le plus haut rang du clergé chiite -, ce religieux traditionaliste se revendique tout de même d’une lignée remontant au prophète Mahomet. Un statut l’autorisant à porter le turban noir, emblème apprécié, s’il en est, des électeurs les plus conservateurs. 

À la fin de ses études religieuses, le jeune Raïssi a commencé sa carrière dans les années 1980 dans le nouveau système judiciaire islamique. « Son nom est attaché à plusieurs crimes de masse perpétrés par la République islamique. Il est largement impliqué dans le grand massacre de 1988 », note Reza Moini, chercheur iranien et responsable du bureau Iran de RSF. À l’époque procureur adjoint du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Raïssi a été membre de la « Commission de la mort », un groupe ayant supervisé les exécutions de 4000 à 5000 prisonniers politiques. 

Cette implication lui vaut aujourd’hui d’être accusé de crime de guerre par plusieurs ONG comme Amnesty International ou Human Right Watch. En son temps, même l’ayatollah Hossein Ali Montazeri – vu brièvement comme le successeur du Guide Khomeiny avant d’être écarté – avait qualifié ces exactions de « plus grand crime de l’histoire de la République islamique », d’après un enregistrement audio révélé en 2016. Des faits pour lesquels Ebrahim Raïssi figure sur la liste des personnalités sous sanctions du Trésor américain, qui l’accuse en outre d’être impliqué dans la répression du Mouvement vert contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad à la présidentielle de 2009.

Durcissement du régime ?

Soucieux de préparer son poulain, Khamenei l’a propulsé ces dernières années à des postes qui ont élevé sa stature au sein des centres de pouvoir iraniens. Partisan d’une ligne dure, son bilan en tant que chef de l’appareil judiciaire a notamment été marqué par une intensification de la répression à l’égard des dissidents. « De par sa fonction, il a eu un rôle clé dans l’écrasement des manifestations de novembre 2019 », souligne Reza Moini. Selon une enquête de l’agence Reuters, plus de 1500 personnes auraient été tuées et des centaines d’autres arrêtées, afin de mater le mouvement de contestation. Parmi les autres faits d’armes de son mandat, la première exécution depuis plusieurs décennies d’un homme pour consommation d’alcool en 2020. 

De quoi s’interroger sérieusement sur un nouveau durcissement du régime sous sa présidence. « L’idée n’est plus de susciter l’adhésion de la population iranienne, mais de lui faire peur. L’appareil de sécurité reprend le pouvoir en alliance avec le clergé », juge Clément Therme, chercheur associé à l’Institut universitaire européen de Florence, spécialiste de l’Iran. À l’instar de son mentor Khamenei, Raïssi croit à une interprétation sévère de la jurisprudence islamique, comme base du régime. 

Sur le versant international, le statu quo devrait toutefois dominer. « La politique étrangère et les grandes orientations restent avant tout entre les mains du Guide Suprême », souligne Clément Therme. Bien qu’hostile aux pourparlers avec les États-Unis, son élection ne devrait ainsi pas remettre en cause les négociations en cours autour du nucléaire iranien, Ali Khamenei ayant clairement exprimé son soutien à un retour à l’accord de Vienne de 2015, que Donald Trump avait quitté avec fracas en 2018. Pour le reste, la priorité sera surtout donnée à un renforcement des liens avec la Chine et la Russie, les deux priorités de la République islamique aujourd’hui. Signe d’un désintérêt croissant à l’égard d’un rapprochement avec l’Occident, Téhéran a signé avec Pékin fin mars un « pacte de coopération stratégique et commerciale » d’une durée de 25 ans. 

Successeur potentiel de Khamenei

L’arrivée de Raïssi à la présidence se produit en tout cas à un moment charnière pour la République islamique. Alors que les présidents iraniens font traditionnellement deux mandats, il pourrait être toujours en charge si Khamenei – qui a soufflé ses 82 bougies en avril dernier – venait à mourir où être frappé d’incapacité. Et avec cette nouvelle ligne présidentielle sur son CV, certains voient d’ores et déjà en lui un possible successeur. 

« Il fait figure de favori parce qu’il jouit d’une connaissance fine des institutions de la République islamique grâce aux nombreux postes qu’il a occupés au fil des ans. En outre, c’est un fidèle de l’idéologie de Khomeiny et il a une loyauté totale vis-à-vis du système », dresse Clément Therme. Signe des temps, Khamenei l’a nommé vice-président de l’Assemblée des experts en 2019, l’organe chargé de proposer un candidat à la fonction suprême en cas de disparition du Guide. Avant de prendre la succession de Khomeiny en 1989, Khamenei occupait d’ailleurs justement le siège de président. Pas à exclure donc, que l’histoire se répète. 

Source : L’Express

CARTE. Covid-19 : le variant Delta gagne du terrain en Europe

La propagation est hétérogène. Dominateur au Royaume-Uni, avec plus de 90% des dernières contaminations enregistrées, le variant Delta – anciennement connu sous le nom « Indien », où il a été découvert pour la première fois – ne représenterait que 2 à 4% des cas positifs détectés en France d’après le ministre de la Santé Olivier Véran.  

Le problème n’est cependant pas pris à la légère par les différentes autorités de santé à travers le monde. Ce variant Delta serait 60% plus contagieux que l’Alpha (anciennement « Anglais »), qui s’est répandu en France et dans le monde entier au début de l’année 2021, selon une étude britannique. Au Royaume-Uni, Delta est par ailleurs responsable d’un léger rebond épidémique avec plus de 7700 cas recensés en moyenne par jour, plus du triple par rapport au niveau d’il y a un mois. Heureusement, la vaccination demeure efficace contre ce virus malgré une légère baisse de la protection. Fin mai, des données britanniques suggéraient une efficacité de 88% contre une forme symptomatique du variant Delta, contre 93,4% pour Alpha. 

Au total, renseigne l’ONU dans son dernier bulletin épidémiologique daté du 15 juin, 80 pays recensent la présence de la souche sur leur territoire, dont 14 Africains, et pas moins d’une vingtaine d’Européens. L’Ouest du continent, dans son intégralité, connaît une poignée de contaminations au variant Delta. 

Le Royaume-Uni et le Portugal sous la coupe du variant Delta

En Europe, le Royaume-Uni, la Finlande ou encore le Portugal semblent les plus touchés par le variant Delta. Tout dépend, ensuite, du nombre de cas dont on parle. Si la mutation indienne est la plus répandue dans le pays Nordique, moins de 100 cas sont actuellement enregistrés quotidiennement dans le pays. 

La propagation du variant est plus problématique pour le Portugal. D’après les informations de la base de données Gisaid, sur les quatre dernières semaines, plus de 50% des contaminations sur place seraient liées au Delta. Le Royaume-Uni a ainsi décidé de sortir le pays de sa liste verte et impose désormais une quarantaine à leurs voyageurs. Le nombre de cas positifs a plus que doublé dans ce pays du sud de l’Europe, à presque 800, contre 377 il y a un mois.

 

Le Royaume-Uni reste le pays le plus touché sur le continent, avec plus de 80% de mutation Delta enregistré, toujours d’après Gisaid. Des chiffres légèrement sous-estimés, puisque les autorités britanniques estiment à ce jour à plus de 90% la dominance de Delta dans le pays. 

Nos voisins belges et allemands, respectivement 6,2% et 3,6% de mutations Delta, serrent aussi les dents. D’après les chiffres récoltés par Le Monde, l’Allemagne a recensé 50% de séquences supplémentaires en deux semaines, entre fin mai et début juin, la Belgique 60%. Pour la France, si la part avancée par Olivier Véran se confirme (2 à 4%) la progression serait également importante. La dernière enquête Flash complète de Santé publique France, au 11 mai, n’identifiait que 0,2 % de variant Delta parmi 1721 séquences étudiées. Si une majorité de cas étaient localisés dans le sud-ouest de l’Hexagone, un cluster a été découvert mardi, dans un collège de l’Essonne. 

Source : L’Express

Covid-19 : un délai de trois semaines entre deux injections de Pfizer-BioNTech ou de Moderna est désormais possible

Pour accroître les prises de rendez-vous pour la première dose et accélérer la vaccination, le ministère de la santé a annoncé, mardi 15 juin, avoir décidé de rendre de nouveau possible un délai de seulement trois semaines entre deux injections de vaccins à ARN messager. Lors d’un point de presse hebdomadaire, le ministère a expliqué vouloir mettre en place une « souplesse » quant à l’écart entre les deux doses des vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna.

Le délai, initialement fixé à quarante-deux jours depuis le mois de mai, avait déjà été élargi d’un minimum de trente-cinq à quarante-neuf jours pour permettre de mieux s’organiser pendant les vacances. L’écart va être « encore réduit dans la limite des vingt et un jours » prévus par les recommandations des laboratoires qui produisent ces vaccins, toujours selon le ministère de la santé. L’objectif est d’« aller le plus vite possible dans les primo-injections » et de « ne pas freiner l’accès à la première dose à cause des vacances », a-t-on souligné.

Le ministère veut accélérer aussi le mouvement en ce qui concerne les secondes injections pour « protéger le mieux possible » la population, notamment de variants comme le Delta (dit « indien » auparavant).

Hausse des intentions vaccinales

Pour ce qui est des lieux de vacances, se faire vacciner sur place ne « pourra pas être la règle », mais il pourra y avoir « des exceptions », et un « filet de sécurité » sera organisé dans ce sens.

Le ministère n’a pas donné d’objectifs pour le nombre de vaccinés, soulignant vouloir aller « le plus loin possible » et parvenir, par exemple, à au moins 90 % de vaccinés chez les plus âgés (contre un taux un peu supérieur à 80 % de primo-vaccinés actuellement pour les plus de 75 ans), puisque leur taux d’adhésion vaccinale est de plus de 90 %.

Interrogé à l’Assemblée nationale, le ministre de la santé, Olivier Véran, a souligné la forte hausse des intentions vaccinales :

« En janvier, on avait seulement 50 % des Français qui avaient l’intention de se faire vacciner, avec des craintes portant surtout sur les vaccins à ARN messager, le Pfizer au premier chef (…). Aujourd’hui, 80 % des Français veulent se faire vacciner, ce qui fait de la France l’un des pays au top dans les classements, et les vaccins à ARN messager, notamment Pfizer, ont levé toutes les craintes. »

La France recevra « beaucoup de vaccins en juin », a-t-il noté, jugeant « important que les Français soient nombreux à prendre des rendez-vous », alors que certains centres sont ouverts en soirée et les week-ends pour faciliter la vaccination.

Selon le ministère de l’économie, un total de 23 millions de doses de vaccins, essentiellement Pfizer et Moderna, seront livrées en juin, puis la même quantité en juillet et « au moins autant en août »« Les industriels montent en capacité, et il y a une constante augmentation » des quantités livrées, a-t-on indiqué de même source, en rappelant que le volume avait été de 12,5 millions en avril, puis de 15,5 millions en mai.

Moins de 2 000 patients en réanimation

L’épidémie due au coronavirus est en rapide décélération en France. Mardi, moins de 2 000 malades du Covid-19 étaient hospitalisés dans les services de réanimation – c’est-à-dire les cas les plus graves –, une première depuis la mi-octobre, selon les chiffres officiels. Tous services confondus, 12 000 malades sont actuellement hospitalisés à cause du Covid-19, une baisse constante depuis la mi-avril.

Le nombre de nouveaux cas détectés en vingt-quatre heures poursuit également sa baisse : il est de 3 235 mardi, contre plus de 15 000 il y a un mois. Enfin, 76 personnes sont mortes du Covid-19 à l’hôpital depuis la veille (pour un total de 110 563 décès depuis le début de l’épidémie).

Toutefois, des observateurs redoutent un « relâchement » pendant l’été, avec la fin du couvre-feu le 30 juin et des jauges dans les espaces clos. Les autorités craignent aussi le variant Delta, beaucoup plus transmissible (+ 60 % de viralité) et devenu dominant en Grande-Bretagne en l’espace de quelques semaines. En France, ce variant ne représente pour le moment qu’« entre 2 et 4 % des cas » de Covid-19 dépistés, selon M. Véran.

Par ailleurs, la vaccination progresse : alors qu’elle s’est ouverte mardi aux adolescents, 30,7 millions de personnes ont reçu au moins une injection (soit 45,9 % de la population totale et 58,6 % de la population majeure), dont 14,7 millions qui en ont eu deux (22 % de la population totale et 28,1 % de la population majeure). Au total, 16,5 millions de personnes ont été complètement vaccinées, soit avec deux injections, soit avec une seule, dans les cas où cela était suffisant (pour les gens qui ont eu le vaccin Janssen, le seul à ne nécessiter qu’une dose, ou pour ceux qui ont déjà eu la maladie).

Source : Le Monde

Mise en place de fenêtres sur-mesure à Frontenas

Les artisans vitriers qualifiés et professionnels de Gabriel Vitrier vous proposent leurs services aux meilleurs prix garantis. Avec plusieurs années d’expériences à leur actif, les interventions effectuées à Frontenas se dérouleront dans les meilleurs délais. Que vous ayez besoin de faire remplacer une fenêtre sur-mesure ou de changer votre crédence, vous pouvez compter sur cette société ! Disponible avec ou sans rendez-vous. Si vous avez prévu des travaux ou si vous avez des projets, mais vous voulez de la qualité sans trop vous ruiner ? Vous avez frappé à la bonne porte. Ce vitrier sur Frontenas intervient pour de multiples services tels que les poses de baies vitrées pour balcon, les mises en place de verres de restauration, les fermetures provisoires, les mises en sécurité, bris de glace, les remplacements de systèmes coulissantes vitrés, les impressions digitales sur verre, ou bien encore les installations de simple, double ou triple vitrages.

Pour tous vos projets et vos travaux, vous aurez la possibilité de choisir vous-même parmi les nombreuses marques partenaires de l’entreprise comme Mondial fenetres, Tryba, Sevax, Saint-gobain, Joint dual, ou Velux. La société est également agréée par des assurances habitation (Axa, la Maaf, Groupama, la Société Générale, Aviva, etc.) et dispose d’une assurance décennale.

 Pour un travail d’exception réalisé par des professionnels et pour pas cher, contactez Gabriel Vitrier !

Le plan de Macron pour « transformer » la présence militaire française au Sahel

L’annonce était attendue. Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi une « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel, et la mise en place d’une alliance internationale anti-djihadiste dans la région. La modalité et le calendrier seront annoncés dans les semaines à venir, a déclaré le président de la République.  

« Cette transformation se traduit par un changement de modèle. Il impliquera le passage à un nouveau cadre c’est-à-dire la fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure pour permettre une opération d’appui, de soutien et de coopération aux armées des pays de la région qui le souhaitent », a expliqué Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse. Cela se traduira aussi par la mise en oeuvre « d’une alliance internationale associant les Etats de la région et tous nos partenaires ». 

La lutte contre le terrorisme sera faite « avec des forces spéciales structurées autour de (l’opération) Takuba avec évidemment une forte composante française – avec encore plusieurs centaines de soldats – et des forces africaines, européennes, internationales », qui « aura vocation à faire des interventions strictement de lutte contre le terrorisme », a précisé le président français. 

Tensions dans la région

L’opération Barkhane et la situation au Sahel étaient au menu d’une réunion du conseil de Défense mercredi, selon plusieurs sources consultées par l’AFP, ayant toutes requis l’anonymat. Paris déploie quelque 5100 soldats contre les djihadistes affiliés au groupe Etat islamique et à Al-Qaïda, un soutien de taille aux armées affaiblies des Etats du Sahel qui peinent à les combattre seules. 

Mi-février, lors d’un sommet à N’Djamena avec les partenaires du G5 Sahel (Tchad, Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie), le président français avait repoussé la décision attendue d’entamer le retrait et finalement annoncé que Paris ne comptait pas réduire « dans l’immédiat » les effectifs de Barkhane. 

Il avait toutefois esquissé une stratégie de sortie, à la faveur de renforts européens prêts à les rejoindre, alors que la France combat massivement les Djihadistes au Sahel depuis début 2013. 

La situation s’est compliquée ces dernières semaines, d’une part avec la mort brutale du président Idriss Déby au Tchad, et surtout d’autre part avec le deuxième coup d’Etat en neuf mois au Mali, pays central de l’opération Barkhane. 

Les soubresauts politiques au Mali soulèvent la question de la présence française, notamment car une partie des dirigeants maliens souhaitent entamer un processus de négociation avec certains groupes djihadistes. 

La France a déjà annoncé le gel de ses opérations conjointes avec l’armée malienne pour condamner le coup d’Etat et soutient les pressions internationales exercées par la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et l’Union africaine pour pousser les autorités maliennes à organiser une transition vers un pouvoir civil et des élections en 2022. 

Objectif Takuba

L’opération Barkhane dispose de plusieurs bases au Mali dont certaines pourraient être fermées à moyen terme, selon deux sources. A l’horizon 2023, les effectifs français devraient tourner autour de 2.500 personnes selon l’une de ces sources. Deux d’entre elles ont aussi évoqué un éventuel sommet des différents pays européens pour discuter de l’avenir de l’engagement militaire au Sahel. 

Paris compte sur l' »internationalisation » de l’effort d’accompagnement au combat des forces locales, sous-équipées et sous-entraînées.  

La France mise tout particulièrement sur la montée en puissance du groupement de forces spéciales européennes Takuba, qu’elle a initiée et qui rassemble aujourd’hui au Mali 600 hommes dont une moitié de Français, ainsi que quelques dizaines d’Estoniens et de Tchèques et près de 140 Suédois.  

L’Italie a promis jusqu’à 200 soldats, le Danemark une centaine et plusieurs autres pays, dont la Grèce, la Hongrie ou encore la Serbie, ont exprimé leur intérêt. Mais après le second coup d’Etat en mai au Mali, la France a pour l’heure gelé cette mission d’accompagnement au combat des forces armées maliennes. 

« Notre objectif c’est d’arriver à 2000 hommes sur Takuba, avec un pilier français autour de 500 hommes, dans la durée, et une coopération avec les armées de la région, avec plusieurs emprises (bases militaires, ndlr) mais à chaque fois en appui, avec des militaires qui seraient là dans la durée aux côtés des militaires sahéliens, ce qui est une logique différente de celle des opex » (opérations extérieures, ndlr), avait expliqué en février Emmanuel Macron. 

Source : L’Express

Emmanuel Macron giflé : comment l’évènement est perçu à l’étranger

L’indignation est générale, et la classe politique dans son ensemble a immédiatement condamné le geste. Emmanuel Macron a été giflé mardi après-midi par un homme poussant le cri de guerre royaliste « Montjoie Saint-Denis ! » lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme.  

« Il faut relativiser cet incident qui est, je pense, un fait isolé » commis par « des individus ultraviolents », a commenté Emmanuel Macron quelques heures plus tard auprès du Dauphiné Libéré

« Un appétit pour serrer la main et débattre vigoureusement »

L’agression du président de la République a rapidement fait les titres de la presse internationale, à l’image de CNN. En plus de raconter la scène, le site de la chaîne d’info en continu américaine note qu’Emmanuel Macron « est actuellement sur une offensive de charme, avec l’élection présidentielle française dans moins d’un an et à quelques semaines des élections régionales des 20 et 27 juin ». Comme le relate CNN, fin avril dernier, le chef de l’Etat avait déclaré à la presse régionale qu’il souhaitait « se rendre dans les régions pour prendre le pouls du pays, pour entrer en contact avec les gens. 

The Guardian rapporte également qu’Emmanuel Macron a entamé la semaine dernière un tour de France politique de six semaines visant à « prendre le pouls » du pays à la sortie de la crise du coronavirus, le dirigeant français ayant prévu d’effectuer deux visites régionales par semaine jusqu’à la mi-juillet. 

Si, pour le New York Times, Emmanuel Macron « a montré un appétit pour serrer la main, se mêler à la foule et débattre vigoureusement » avec les Français, toutefois, « son style en partie professoral, en partie accusatoire a parfois donné lieu à des interactions brutales qui deviennent rapidement virales et qui, selon les critiques, sont la preuve qu’il est déconnecté et méprisant. » Le quotidien américain rappelle que « se promener dans la rue » pour échanger avec les citoyens « est beaucoup plus facile pour les dirigeants français » dans la mesure où « les déplacements sont beaucoup moins restreints par les services de sécurité que leurs homologues américains ». 

« Les présidents français souvent exposés »

Pour autant, comme le note sur Twitter Thomas Walde, correspondant de la télévision publique allemande ZDF, « l’atmosphère politique était tendue en France bien avant cela » et « ce geste ne manquera pas d’alimenter un peu plus les débats sur la culture politique dans le pays. » 

Comme le relate Courrier International, le quotidien espagnol La Vanguardia note pour sa part qu’en plus de quatre années à l’Élysée, « c’est la première fois » qu’Emmanuel Macron connaît une telle mésaventure, même s’il a été « vilipendé » lors de nombreuses manifestations, et notamment « lors de la révolte des gilets jaunes ». 

Ce n’est pourtant pas la première fois qu’un président de la République est pris à partie en France, rappelle la chaîne d’information arabophone américaine Al-Hurra : « Les présidents français sont souvent exposés à ce type d’incidents. Les Français gardent encore en mémoire les images du président Nicolas Sarkozy se faisant insulter au salon de l’agriculture. » 

Source : L’Express

Intervention 7j/7 et 24h/24 sur Lyon 8

Une vitre cassée ? Bris de glace ? Pas de panique, la société de Gabriel Vitrier effectue des dépannages en urgence et des prestations sur rendez-vous à Lyon 8. Les artisans vitriers peuvent être sur les lieux de votre domicile ou de votre travail, en moins de trente minutes, après votre appel. Les techniciens effectuent un travail d’exception, à bas prix. Ils peuvent opérer par exemple pour des mises en place de baies vitrées pliantes, des fermetures provisoires, bris de glace, des poses de portes de douche, des changements de volets, ou bien encore des poses de crédences. Particuliers et professionnels, venez profiter de leurs offres, à petits prix, tout au long de l’année, 24h/24 et 7j/7, les week-ends et les jours fériés inclus. Gabriel Vitrier est également une entreprise agréée par de nombreuses assurances habitation comme Groupama, Axa, Aviva, BNP ou bien encore la Société Générale. Titulaire d’une assurance décennale, cette société souhaite vous offrir ce qu’il y a de mieux pour votre habitation.

Ne cherchez plus votre vitrier expérimenté et connaisseur, vous avez trouvé celui qu’il vous faut. Ce vitrier sur Lyon 8 est le spécialiste dans le domaine de la vitrerie et de la miroiterie à Lyon 8, avec des prix imbattables, défiants toute concurrence, alors n’attendez plus et contactez-les pour obtenir votre formulaire de devis détaillé gratuit, ou pour avoir des informations complémentaires sur les diverses missions. Bénéficiez d’interventions dans les trente minutes à votre domicile, afin de résoudre tous vos problèmes en urgence. L’entreprise vous propose des services rapides et haut de gamme à Paris. Alors n’hésitez plus, appelez-les !