Elections régionales 2021 : Dupond-Moretti, Schiappa, Darmanin… Quels ministres sont candidats ?

Eric Dupond-Moretti, Marlène Schiappa, Gérald Darmanin… Quinze membres du gouvernement (sur 43) sont candidats aux élections régionales ou départementales des 20 et 27 juin. Les annonces ont été faites au compte-gouttes ces dernières semaines, jusqu’à la veille de la clôture du dépôt des listes, lundi 17 mai, à midi.

Lors des précédentes régionales, en décembre 2015, 8 membres du gouvernement s’étaient présentés (notamment Christiane Taubira en Guyane ou Jean-Yves Le Drian en Bretagne), contre 13 cette année. Dans un tiers des régions métropolitaines – 4 sur 13 –, un ministre mènera la liste de la majorité (Hauts-de-France, Centre-Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine et Grand-Est).

Si aucun poids lourd médiatique et politique du gouvernement n’est tête de liste – et donc possible futur président de région –, de nombreuses têtes d’affiche du gouvernement sont entrées en campagne et figurent par exemple comme têtes de liste d’un « secteur ». En effet, pour ce scrutin, les listes sont régionales mais composées de sections départementales : il y a autant de sections que la région compte de départements et les sièges sont répartis au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département.

Eric Dupond-Moretti ou Marlène Schiappa sont tête de liste d’un secteur, respectivement dans le Pas-de-Calais et à Paris. D’autres ministres bien connus des électeurs sont candidats, mais en fin de liste, comme Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, ou Agnès-Pannier Runacher, ministre déléguée chargée de l’industrie, qui figurent en dernière position, respectivement dans les sections départementales des Hauts-de-Seine et du Pas-de-Calais, ou encore Gérald Darmanin, qui pointe à la 75e place (sur 76) dans le Nord.

Le soudain engouement ministériel pour ces élections locales nationalise de fait la campagne électorale à un an de l’élection présidentielle. Emmanuel Macron s’inscrit ainsi dans un rapport de force avec ses principaux rivaux, le Rassemblement national et les ténors de la droite, Xavier Bertrand (ex-Les Républicains, LR) et Valérie Pécresse (Libres !, ex-LR). C’est donc sans surprise que l’on retrouve le plus grand nombre de ministres sur les listes où le parti d’extrême droite est fort et où se présentent ces deux personnalités : les Hauts-de-France et l’Ile-de-France.

  • Cinq ministres dans les Hauts-de-France

Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé des retraites et de la santé au travail, est la tête de liste pour les élections régionales dans les Hauts-de-France. Quatre autres ministres ont été envoyés en renfort pour le soutenir, notamment Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin.

Le ministre de la justice prend ainsi la tête de liste dans le secteur électoral du Pas-de-Calais et accueille Agnès Pannier-Runacher, dont la candidature fait polémique, notamment sur la légitimité de son ancrage local. Quant au ministre de l’intérieur, il est en avant-dernière position dans le Nord, sur la liste de M. Pietraszewski, où on retrouve le ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises, Alain Griset.

L’enjeu ici est clair pour la liste de la majorité : « On ne peut pas abandonner la région à ce duel terrible qu’on nous annonce » entre l’extrême droite et Xavier Bertrand, affirme la liste baptisée « Hauts-de-France unis » dans un communiqué.

  • Cinq ministres en Ile-de-France

En Ile-de-France, la tête de liste régionale pour LRM revient à Laurent Saint-Martin, député du Val-de-Marne. Son relatif déficit de notoriété a justifié l’envoi d’un contingent de ministres sur sa liste : Marlène Schiappa (citoyenneté), Amélie de Montchalin (fonction publique) et Nathalie Elimas (éducation prioritaire) seront ainsi numéro un dans les sections de Paris, de l’Essonne et du Val-d’Oise. Emmanuelle Wargon (logement) sera numéro deux dans le Val-de-Marne et Gabriel Attal est arrivé in extremis, dimanche 16 mai, pour prendre la 30e et dernière place dans les Hauts-de-Seine.

L’enjeu est ici principalement de faire barrage à Valérie Pécresse, actuelle présidente de la région (Libres !, élue en 2015 sous la bannière LR) et possible candidate de la droite en 2022. Toutes les enquêtes d’opinion la placent en tête, au premier tour comme au second. Mais le maintien d’une liste LRM au second tour, si celle-ci se qualifie, pourrait compliquer sa réélection.

  • Trois autres ministres têtes de liste

D’autres ministres, moins médiatiques, se présentent comme têtes de liste aux régionales. C’est notamment le cas de Marc Fesneau, le ministre MoDem chargé des relations avec le Parlement, qui est numéro un dans le Centre-Val-de-Loire et fait partie des rares à être en capacité de l’emporter.

Geneviève Darrieussecq, ministre chargée de la mémoire et des anciens combattants, est, quant à elle, tête de liste régionale en Nouvelle-Aquitaine. Et Brigitte Klinkert, la ministre déléguée chargée de l’insertion, dans le Grand-Est.

Sophie Cluzel, la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, ne sera finalement pas candidate en Provence-Alpes-Côte d’Azur. LRM a, après moult rebondissements, décidé de soutenir la liste du président LR sortant, Renaud Muselier, même si aucun ministre ni parlementaire LRM n’y figure. C’est la seule région où LRM ne présente pas de liste.

  • Les ministres candidats aux départementales

Gérald Darmanin et Brigitte Klinkert, déjà candidats aux régionales, le seront aussi aux départementales. Le ministre de l’intérieur se présente dans le canton de Tourcoing-2 (Nord) et la ministre déléguée à l’insertion dans celui de Colmar-2 (Haut-Rhin).

Sébastien Lecornu, le ministre des outre-mer, est candidat dans son fief de Vernon, en Normandie. Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée chargée de l’autonomie, est, elle, candidate dans le Pas-de-Calais.

  • Que feront les ministres en cas de victoire ou de défaite ?

« Quand on est ministre, on ne peut pas cumuler avec la tête d’un exécutif local », avait affirmé l’ancien premier ministre Edouard Philippe, en septembre 2019, rappelant une règle non écrite édictée par Lionel Jospin en 1997. Cela n’a pas empêché une « exception » après les municipales de 2020 : Gérald Darmanin a été, pendant quelques mois, ministre et maire de Tourcoing. Un ministre élu président de région devra-t-il quitter le gouvernement ? Cela n’a pas été édicté officiellement, mais une règle tacite prévoit qu’en cas de victoire le ministre qui prendra la tête d’une région devra quitter son ministère – ceux qui seront élus conseillers régionaux ne sont pas concernés.

armi les quatre ministres têtes de liste aux régionales, Marc Fesneau – le seul membre du gouvernement bien placé pour l’emporter – a annoncé qu’il démissionnerait de son ministère en cas de victoire en région Centre-Val de Loire. C’est le cas également de Brigitte Klinkert (Grand-Est). La ligne de Geneviève Darrieussecq (Nouvelle-Aquitaine) et de Laurent Pietraszewski (Hauts-de-France) est plus floue, mais leurs listes ont peu de chances de l’emporter.

Contrairement aux législatives de 2017, les ministres candidats ne mettent pas leur poste en jeu et pourront rester au gouvernement en cas de défaite. Ils pourront aussi rester ministres s’ils sont élus conseillers régionaux.

Source : Le Monde

Restos, concerts… Le pass sanitaire et le carnet de rappel, sésames de l’été

Les contours du retour à la «vie d’avant» commencent à se dessiner. Dès le 9 juin, deux outils permettront d’encadrer la venue et la circulation des visiteurs dans les lieux rassemblant du public.

Le pass sanitaire. Cet été, le pass sanitaire devra être présenté à l’entrée des événements qui rassembleront plus de 1 000 personnes. Pour obtenir le sésame, il faudra soit prouver que l’on est vacciné, soit présenter un test PCR ou antigénique négatif de moins de quarante-huit heures, soit attester que l’on a été diagnostiqué positif au Covid-19 il y a plus de deux semaines et dans les six derniers mois. Pour les vaccinés, l’Assurance maladie mettra à disposition «leur certificat de vaccination sous forme d’un QR code»selon le secrétaire d’Etat au Numérique Cédric O interrogé mardi par le Parisien. «Ils pourront le télécharger sur attestation-vaccin.ameli.fr ou appeler leur caisse». Il sera disponible sur l’application TousAntiCovid ou en version papier. Sa présentation sera obligatoire à l’entrée des événements ou rassemblements de plus de 1 000 personnes où l’on reste «statique» mais pas «dans les espaces recevant du public où vous êtes en circulation (tour Eiffel, château de Versailles, musées)», ni dans les cinémas. Les salons, chapiteaux, théâtres, salles de concerts et de spectacles seront concernés, une jauge maximale de 5 000 personnes étant fixée pour ces activités jusqu’au 30 juin. De même que les festivals en plein air, assis ou debout – Vieilles Charrues, Printemps de Bourges… Pour le sport, seront visés les stades et les établissements couverts ainsi que les compétitions en extérieur. Ce sera aussi le cas pour les parcs à thème, les grands casinos et les croisières de plus de 1 000 passagers. Cette liste, présentée sur le site du gouvernement, sera «précisément définie par voie réglementaire» après la promulgation de la loi de sortie sur l’état d’urgence sanitaire par l’Assemblée nationale (examinée en séance publique mardi 25 mai) et par le Sénat, le 27 mai. Les organisateurs d’événements pourront télécharger gratuitement l’application TousAntiCovid Vérif. En scannant le pass, apparaîtront nom, prénom, date de naissance ainsi qu’un signal «vert» ou «rouge».

Le carnet de rappel numérique. Le 9 juin, l’application TousAntiCovid proposera aussi un «cahier de rappel numérique». Si l’on pourra encore écrire son nom sur un cahier à l’entrée d’un restaurant pour être appelé quand un cas positif est détecté lors du passage, l’outil sera aussi disponible en version numérique. Il concerne les «espaces clos mal aérés où le port du masque n’est pas continu», dixit Cédric O.Restaurateurs – les salles des bars, cafés et restaurants pourront rouvrir le 9 juin avec une capacité d’accueil de 50 % -, responsables de salles de sport ou de piscines pourront mettre à disposition un QR code à l’entrée de leur établissement (à générer depuis un site web dédié) que les clients et employés pourront scanner avec leur smartphone. Celui-ci enregistrera sa présence pour les deux heures suivantes (douze pour les employés). Si dans les jours suivants, une personne présente dans ce même laps de temps se déclare positive sur l’application, une alerte «orange» est envoyée sur le téléphone du cas contact, à qui l’on recommande de se faire tester. «Rouge» si plusieurs personnes en période d’incubation sont déclarées dans ce même laps de temps, l’isolement étant en théorie requis. Si le restaurant ne peut fournir ce QR code, il devra mettre en place un registre papier, sous peine de contravention. Malgré ces outils, les discothèques devront attendre la mi-juin pour savoir quand elles pourront rouvrir.

Source : Libération

L’Espagne au cœur de la géopolitique migratoire en Méditerranée

La tension hispano-marocaine autour de Ceuta n’est pas fortuite. Elle est le révélateur d’une nouvelle géopolitique migratoire en Méditerranée où l’on voit les zones de friction se déplacer de l’est vers l’ouest. En somme, le trio Maroc-Algérie-Tunisie prend désormais le pas sur la Libye et la Turquie, les deux tremplins privilégiés dans la grande crise de 2015-2016 comme couloirs de passage vers l’Europe. Et, dans cette reconfiguration, l’Espagne, le seul pays européen à avoir une frontière terrestre avec l’Afrique grâce à ses enclaves de Ceuta et Melilla, est aux premières loges.

En 2016, la péninsule ibérique ne représentait (avec 13 246 migrants et réfugiés débarqués sur son sol) que 3,4 % du total des arrivées sur le Vieux Continent, très loin derrière la Grèce (45,6 %) et l’Italie (46,7 %), selon les chiffres de l’Organisation internationale des migrations (OIM). Quatre ans plus tard, la hiérarchie s’est inversée. Avec un chiffre en valeur absolue qui a triplé (à 41 861 arrivées), l’Espagne est devenue en 2020 le principal pays de débarquement en Europe, absorbant 42 % du flux, devant l’Italie (34,3 %) et la Grèce (14,8 %). Le tarissement du courant migratoire sur ces deux derniers pays est dû à une assistance européenne aux Etats de transit – accord conclu en mars 2016 entre Bruxelles et Ankara, financements des gardes-côtes libyens, aides au Niger – dont les effets ont fini par se faire sentir.

Populations riveraines

Mais, alors que la crise s’apaisait sur ces routes de la Méditerranée orientale et centrale, les clignotants sont passés au rouge dans la zone occidentale. L’aspect inquiétant pour l’Europe est qu’il ne s’agit pas – pour l’essentiel – d’un redéploiement géographique du flux précédent qui contournerait ainsi les obstacles placés en Libye et en Turquie. La dynamique migratoire est différente car elle implique, cette fois, les populations riveraines et non plus seulement des migrants extérieurs – subsahariens, syriens ou afghans – en transit.

Trois facteurs y ont contribué. D’abord, la dégradation de la situation socio-économique en Tunisie, qui fournit désormais le premier contingent national de migrants arrivés en Italie (un tiers) alors que sa part était marginale lors de la précédente crise de 2015-2016. Ensuite, l’Algérie, minée par une double crise politique (la répression du Hirak) et économique (chute des revenus pétroliers), est le théâtre d’une reprise des départs vers l’Espagne. Le nombre d’Algériens débarqués sur la péninsule a été multiplié par 2,7 entre 2019 et 2020, selon les chiffres du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR). Ils représentent désormais 40 % des arrivées en Espagne.

Enfin, et surtout, l’attitude du Maroc constitue un défi épineux pour l’Europe. Alors que Bruxelles a mobilisé près de 343 millions d’euros depuis 2014 pour aider Rabat à maîtriser ses flux migratoires, les Marocains ont à l’évidence levé le pied ces derniers mois – ainsi que l’illustre avec éclat la crise de Ceuta – afin d’imposer aux Européens leurs exigences sur le conflit du Sahara occidental. Le doute n’est pas permis : 55 % des arrivées en Espagne en 2020 (23 025 sur 41 861) provenaient des îles Canaries, un nombre en augmentation de… 753 % en l’espace d’un an. Or ce flux inédit – atlantique cette fois – prend essentiellement sa source sur les côtes du Sahara occidental, fermement contrôlées par l’armée marocaine. Le message adressé aux Espagnols et, au-delà, aux Européens est sans ambiguïté.

Source : Le Monde

Changement de fenêtres sur-mesure, 7j/7 et 24h/24

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Covid-19 : l’Assemblée nationale vote finalement la sortie de l’état d’urgence et le « passe sanitaire »

Après une seconde délibération, l’Assemblée nationale a adopté, dans la nuit de mardi 11 à mercredi 12 mai, par 208 voix contre 85, le projet de loi « gestion de sortie de crise sanitaire » encadrant la sortie de l’état d’urgence et prévoyant notamment la mise en place d’un « passe sanitaire ».

L’exécutif a dû demander une seconde délibération nocturne. L’article premier du texte avait été rejeté en fin de journée par l’Assemblée, y compris par les élus MoDem, membres de la majorité mais très critiques sur le « flou » du projet de loi.

L’article incriminé a été modifié et validé en toute fin de soirée. En guise de gage aux alliés centristes, l’exécutif a accepté d’écourter la période de transition pendant laquelle des restrictions de libertés restent à sa disposition face à la pandémie, du 2 juin à la fin de septembre, plutôt que la fin d’octobre. Le « passe sanitaire », justificatif de vaccination ou test Covid-19 négatif nécessaires pour accéder à de grands rassemblements, qui figure dans l’article premier, n’a pas été retouché.

L’article premier rejeté dans un premier temps

Après le coup de théâtre dans l’Hémicycle et le rejet (temporaire) de l’article premier, les députés d’opposition ont souligné la responsabilité du gouvernement. « Voilà ce qui arrive quand on traite par le mépris la représentation nationale », a lancé Philippe Gosselin (Manche, Les Républicains, LR).

« Les alertes ont été nombreuses sur le risque qu’il y a à s’installer comme si de rien n’était dans ce qui relève d’un régime d’exception », a insisté, à son tour, son collègue communiste (PCF) de Seine-Saint-Denis Stéphane Peu.

Le délégué général de La République en marche (LRM), Stanislas Guerini, a déploré ce rejet. « Je le regrette, car je suis résolument favorable à l’instauration du passe sanitaire, car il va nous permettre de recouvrer nos libertés plus rapidement, a-t-il dit sur RTL.

Une « philosophie de contrôle social dangereuse »

Lors des débats, le « passe sanitaire » introduit par le gouvernement en commission des lois avait fait l’objet d’un tir de barrage des oppositions avec, à la clé, de longues discussions et de nombreux amendements rejetés, y compris ceux des centristes du MoDem.

Le « passe sanitaire », d’abord réservé aux déplacements vers ou depuis l’étranger, doit conditionner l’accès à des grands rassemblements ou de certains lieux à la présentation du résultat négatif d’un dépistage virologique, d’un justificatif de vaccination ou d’une attestation de rétablissement à la suite d’une contamination.

« Le passe sanitaire doit nous permettre de rouvrir des établissements recevant du public, des festivals, des lieux de rassemblement. Si nous n’avions pas le passe sanitaire, nous devrions attendre beaucoup plus longtemps », avait prévenu le secrétaire d’Etat chargé du numérique Cédric O. « C’est la condition de la liberté », avait vanté le député Roland Lescure (Français de l’étranger, LRM).

Pour le MoDem, la rédaction de cette disposition dans l’article 1er était trop « floue ». A l’unisson avec les oppositions, il réclamait davantage de précisions au regard de son périmètre et de ses critères d’application (surface, densité, extérieur/intérieur, etc.).

« On nous dit que c’est un projet de loi pour gérer la sortie de cette crise sanitaire et on nous pond la mesure la plus coercitive de contrôle depuis le début de la crise du Covid », a rétorqué Eric Coquerel (Seine-Saint-Denis, La France insoumise, LFI), ajoutant : « Vous ouvrez la boîte de Pandore. »

Pierre Dharréville (Bouches-du-Rhône, PCF) a dénoncé une « philosophie de contrôle social dangereuse ». A l’inverse, « le scandale n’est pas de demander de faire un test PCR, le scandale est de ne pas demander de le faire », a estimé Olivier Becht (Haut-Rhin, Agir).

Le cas des discothèques rejeté

« Le dispositif est entouré de garanties suffisantes, car il ne s’appliquera pas aux activités quotidiennes » – comme les restaurants, cinémas, théâtre –, a rassuré le rapporteur Jean-Pierre Pont (Pas-de-Calais, LRM). Une jauge à 1 000 personnes a été promise par le gouvernement sans que celle-ci soit pour autant inscrite dans la loi. Il faut « maintenir une forme de souplesse », a justifié M.  Pont.

Les débats autour du « passe sanitaire » ont également permis aux partisans de la réouverture des discothèques de donner de la voix. Christophe Blanchet (Calvados, MoDem) a demandé que le dispositif puisse servir de sésame pour rouvrir des établissements contraints à la fermeture depuis quatorze mois. Là aussi sans succès en raison du risque de contamination, jugé trop « important ».

Source : Le Monde

Accusés d’entre-soi, les Golden Globes sont lâchés par leur diffuseur NBC

La pression s’accentue sur le jury des Golden Globes au point de menacer de disparition la célèbre cérémonie américaine de remises de récompenses du cinéma et de la télévision. La chaîne NBC a annoncé, lundi 10 mai, qu’elle ne diffuserait pas l’édition 2022, notamment en raison d’une réforme qu’elle considère trop timide.

L’Association de la presse étrangère d’Hollywood (HFPA, pour « Hollywood Foreign Press Association », en anglais), un groupe d’environ 90 journalistes qui constituent le jury des Golden Globes a annoncé la semaine dernière qu’elle avait adopté une série de réformes pour tenter d’apaiser la polémique alimentée depuis des mois par des accusations de discrimination, de sexisme voire de corruption à l’encontre de certains membres.

Mais ces annonces n’ont pas convaincu l’industrie du divertissement, et les reproches ont continué à pleuvoir tout le week-end, jusqu’à la décision du diffuseur NBC. « Nous continuons de croire que la HFPA est déterminée à se réformer de manière significative. Cependant, un changement d’une telle ampleur demande du temps et du travail et nous avons la nette impression que la HFPA a besoin de temps pour faire cela correctement », a expliqué la chaîne dans un communiqué lundi.

« Par conséquent, NBC ne diffusera pas l’édition 2022 des Golden Globes », ajoute-t-elle, soulignant avoir « bon espoir de diffuser le spectacle en janvier 2023 » si les organisateurs mettent en œuvre leur programme de réformes.

Tom Cruise a renvoyé ses récompenses

L’annonce est un coup dur pour les Golden Globes, dont le financement dépend beaucoup des droits de retransmission de la cérémonie, et certains observateurs de l’industrie du divertissement craignent qu’ils ne puissent pas s’en relever. Dans la foulée de l’annonce de NBC, plusieurs médias spécialisés d’Hollywood faisaient savoir que Tom Cruise avait renvoyé à la HFPA ses trois Golden Globes en signe de protestation.

La plupart des membres de la HFPA sont des correspondants travaillant régulièrement pour des médias connus et respectés dans leurs pays respectifs, comme le Figaro ou El Pais. Mais la réputation de ce très inhabituel jury a pâti par le passé de la présence d’une poignée de personnalités plus surprenantes, à l’activité journalistique épisodique et confidentielle. Surtout, l’organisation a été à de multiples reprises critiquée pour le manque d’attention accordée aux artistes issus de minorités, souvent peu représentés dans les palmarès des Golden Globes.

Jeudi, les membres de l’association ont majoritairement approuvé une série de mesures, parmi lesquelles une augmentation de leur effectif de 50 % dans les dix-huit prochains mois, avec notamment le recrutement de journalistes noirs, ainsi que la réforme du système opaque et restrictif régissant les admissions.

Cela n’a toutefois pas suffi à convaincre Hollywood. Netflix et Amazon Studios ont tous deux affirmé qu’ils ne souhaitaient plus travailler avec la HFPA tant que des changements « significatifs » n’auraient pas été opérés tandis que les studios Warner Bros ont écrit lundi à l’association pour se plaindre que le programme de réformes de la HFPA n’allait « pas assez loin ».

« Questions sexistes et racistes »

Jusqu’à nouvel ordre, les filiales cinéma et télévision de Warner vont « s’abstenir de toute interaction directe » avec l’organisation, y compris concernant la participation de vedettes à des événements organisés par la HFPA. « Nous n’avons que trop conscience de l’énergie que nous avons dû déployer afin d’obtenir des conférences de presse pour un certain nombre d’interprètes et de créateurs noirs qui portaient indéniablement des œuvres de valeur », déplore cette lettre, citée par le site spécialisé Deadline. « Ces mêmes œuvres sont souvent passées ensuite inaperçues dans vos nominations et récompenses. »

En outre, Warner Bros fait mention de « conférences de presse où [ses] artistes ont été confrontés à des questions racistes, sexistes et homophobes ». « Depuis bien trop longtemps, des demandes d’avantages, de faveurs spéciales et des demandes non professionnelles ont été adressées à nos équipes et à d’autres personnes [du secteur]. »

Ces déclarations font écho à celles tenues par Scarlett Johansson, qui a expliqué ce week-end refuser de prendre part depuis des années à des conférences de presse de la HFPA en raison de « questions et remarques sexistes » qui « frisent le harcèlement sexuel », selon l’actrice.

Son collègue Mark Ruffalo a quant à lui déclaré récemment qu’il ne pouvait se sentir « fier ou heureux » du Golden Globe obtenu en février dernier pour la série I Know This Much Is True de la part d’une organisation ayant « une culture du secret et de l’exclusion ».

La HFPA a réagi lundi en publiant un calendrier détaillé des réformes annoncées, ajoutant qu’une réforme institutionnelle « n’a que trop tardé, au sein de [l’]organisation, mais aussi dans l’industrie [du divertissement] dans son ensemble ».

Source : Le Monde

Régionales en Paca : Sophie Cluzel affirme qu’elle conduira bien une liste LREM

C’est un nouveau rebondissement dans la campagne des régionales. « Je suis candidate de la majorité présidentielle, la majorité présidentielle sera représentée au 1er tour » des élections en Provence-Alpes-Côte d’Azur, a insisté ce vendredi Sophie Cluzel sur Franceinfo.  

Il y a cinq jours le Premier ministre Jean Castex avait pourtant annoncé le retrait de sa liste et la secrétaire d’Etat aux personnes handicapées avait alors assuré qu’elle figurerait sur celle de Renaud Muselier, le président LR sortant de la région. S’en est suivi un psychodrame autour de ces régionales et une crise au sein des Républicains.

Des discussions avec Estrosi et Falco

Regrettant que la réponse de Jean Castex à « la main tendue de Renaud Muselier » ait « déchaîné quelques égos masculins » dans l’état-major parisien des Républicains, Sophie Cluzel a indiqué qu’à ce stade sa liste est ouverte « à toutes les forces démocratiques et progressistes ». « La majorité présidentielle sera représentée au premier tour, ça ne changera plus, (…) je veux que ce soit très clair », a-t-elle insisté, en précisant que sa liste ne serait pas forcément réservée aux Marcheurs. 

« Elle est toujours d’ouverture ma liste, jusqu’à toutes les forces démocratiques et progressistes qui ont envie de travailler avec leurs compétences », a-t-elle expliqué, en rappelant que dans la majorité présidentielle « il y a de la droite » mais aussi « des gens issus du centre droit, du centre gauche et de gauche ». 

« Aujourd’hui, Renaud Muselier porte une liste, mais je vous dis que la majorité présidentielle sera représentée », a-t-elle ajouté : « Je parle avec Christian Estrosi, je parle avec Hubert Falco, comme avec tous les gens de la société civile qui m’ont rejointe », a-t-elle insisté, en référence aux maires de Nice et de Toulon qui ont annoncé cette semaine leur départ des Républicains. 

Un rejet des conditions posées par Muselier

Interrogée sur la condition posée par Renaud Muselier, qui a expliqué en début de semaine qu’elle pourrait le rejoindre sur sa liste si elle quittait le gouvernement, Sophie Cluzel a insisté sur le fait qu’il était « contraire à son ADN de poser des conditions d’exclusion » : « Je ne demande à personne des conditions pour entrer sur ma liste », a-t-elle martelé, en rappelant que « ces conditions ont été posées par les apparatchiks parisiens » des Républicains.  

Interrogée sur sa position avant le second tour des Régionales des 20 et 27 juin, Sophie Cluzel a répété qu’elle était en faveur d' »un barrage total au Front national »: « Nous serons tous debout contre ce parti de la division nationale », a-t-elle affirmé, au sujet du RN, en refusant de parler de « retrait » de sa liste entre les deux tours.

Source : L’Express

Vitrier fiable et professionnel sur Mulatière

L’entreprise de Gabriel Vitrier est spécialisée dans le domaine de la vitrerie et de la miroiterie. Les artisans vitriers sont disponibles des dépannages en urgence ou sur rendez-vous, tous les jours de la semaine, du lundi au dimanche, de jour comme de nuit. La société est aussi ouverte pendant les jours fériés.

Ce vitrier sur Mulatière intervient pour de nombreuses prestations comme des mises en sécurité, des poses de baies vitrées pour balcons, des installations de volets, des remplacements de verres de décoration, des mises en place de portes de douche, des fermetures provisoires, des changements de portes-fenêtres, etc.

La société s’occupe aussi bien des particuliers que des professionnels, et elle collabore avec de multiples enseignes reconnues mondialement, comme Joint Dual, Kpark, ou Velux, afin de vous fournir les meilleurs matériaux, pour toutes les missions effectuées.

Vous pouvez obtenir votre formulaire de devis détaillé gratuit, à n’importe quel moment, alors n’hésitez pas à contacter les artisans vitriers expérimentés, si vous avez besoin de renseignements complémentaires.

Covid-19 : la chirurgie esthétique séduit de plus en plus de Français

Le syndicat national de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique (SNCPRE) a observé une augmentation de 20 à 30 % des demandes de consultation depuis le début de la crise sanitaire.  

Sous les masques, quelque chose pourrait bien avoir changé. La pandémie, qui a limité nos interactions sociales et couvert nos visages, n’empêche pas certains de penser à la chirurgie esthétique. Ils seraient même de plus en plus nombreux, d’après le SNCPRE, qui a constaté une augmentation de 20 à 30% des demandes de consultation depuis le début de la pandémie.  

Le port du masque obligatoire, qui cache les visages, peut en fait être une aubaine lors des premiers jours qui suivent l’opération : les traces post-opératoires sont ainsi cachées. Le télétravail peut également permettre de passer sa convalescence chez soi, sans avoir à poser des congés.  

DES ÉCONOMIES DISPONIBLES  

Interrogé au micro de France Bleu Breizh Izel, le docteur Grangier, chirurgien plasticien et esthétique à la clinique de l’océan à Quimper (Finistère) explique cette hausse de l’intérêt pour la chirurgie esthétique ainsi : « Plusieurs facteurs interviennent, constate le docteur Grangier, avec le télétravail on se regarde plus par l’intermédiaire des écrans. Et grâce aux confinements, les gens ont fait des économies, cette assise financière leur permet d’oser la chirurgie esthétique. »  

L’exposition via les réunions en visio-conférence, et le temps passé à « scroller » les réseaux sociaux favorisent en effet la comparaison avec les autres, et renvoient les individus à leur propre physique. En 2019, déjà, une étude américaine mettait en évidence le lien entre exposition aux réseaux sociaux et intérêt pour la chirurgie esthétique. 

En parallèle, les Français, qui ont moins dépensé en sorties, voyages et restaurants du fait de la pandémie, sont donc prêts à mettre leurs économies dans la chirurgie esthétique. Et ce phénomène n’est pas propre à l’Hexagone : aux Etats-Unis, une hausse de 64 % des consultations virtuelles a été constatée par l’American Society of Plastic Surgeons depuis le début de la pandémie. 

Source : ELLE