A Madagascar, des hôpitaux sous-équipés et débordés face à l’afflux des malades du Covid-19

« Je ne me souviens de rien », articule t-elle en souriant. Recroquevillée dans son lit de l’hôpital militaire de Betongolo, à Antananarivo, Anna*, 35 ans, aide-cuisinière, est sortie depuis deux jours du coma. Sous la lumière crue des néons, elle triture le fil en plastique de la perfusion. Un pot de yaourt périmé et des boîtes de médicaments traînent sur sa table de chevet. Il s’en est fallu de peu que la jeune femme, diabétique, succombe au Covid-19.

« J’ai eu de la toux, la gorge sèche et, le lendemain, l’air me manquait », raconte-t-elle. La jeune femme a un besoin urgent d’être mise sous oxygène, mais il faut près de 21 heures à ses proches pour trouver de l’insuline et une place à l’hôpital dans un service adéquat. « On a appelé le numéro d’urgence, le 914, tout était plein », se souvient Anna.

Ses frais d’hospitalisation de 400 000 ariary (quelque 90 euros) la journée, en plus des médicaments, sont pris en charge par ses employeurs. Seule, elle aurait difficilement pu les régler. Sur l’île, 75 % de la population vit avec moins de 2 euros par jour, selon une étude de la Banque mondiale.

Près d’Anna*, séparée par une simple tenture, Marie* a contracté une forme grave du Covid-19. Elle pianote sur son téléphone, tandis que son mari, Herilanto*, veille, assis sur une chaise au bout du lit. Il n’a pas quitté la chambre depuis quatre jours. « C’était foudroyant, relate cet ancien ingénieur reconverti dans la vente d’épices. Ça a commencé par une fatigue anormale, on est allé au centre de traitement Covid de Mahamasina, mais c’était déjà plein. Pareil ailleurs. Ma femme luttait. Il a fallu un peu plus d’une journée de va-et-vient pour qu’on trouve une place ici et qu’elle soit mise sous oxygène. » Les quatre jours d’hospitalisation ont déjà coûté 2 millions d’ariary au couple. « On a emprunté à toute la famille », confie Herilanto.

605 décès répertoriés

Depuis trois semaines, le variant sud-africain fait des ravages à Madagascar et sature les capacités sanitaires du pays, modestes et déjà mises à mal par la première vague de Covid-19 en 2020. Les sirènes des ambulances résonnent régulièrement dans le centre-ville de la capitale. Les pompes funèbres sont débordées.

Depuis l’arrivée du coronavirus en mars 2020, seuls 36 000 cas et 605 décès ont été officiellement répertoriés sur l’île. Des chiffres qui ne reflètent pas la réalité. Moins de 120 000 tests ont été réalisés depuis le printemps de l’année dernière, selon une source diplomatique.

Tout manque sur l’île. Médecin dans un hôpital d’Antananrivo, Andry enchaîne les gardes de 24 heures tous les deux jours, faute de personnel soignant. « J’ai vu des gens littéralement mourir à mes pieds en sortant de l’ambulance parce qu’il n’y avait pas de place à l’hôpital, témoigne-t-il. Les médicaments comme les anti-hypertenseurs ou des fortifiants, on n’en a plus non plus. On est obligés de les faire venir de l’extérieur. »

Dans les centres de traitement Covid (CTC) – souvent des lycées et des gymnases transformés en salles de soins –, le personnel est tout aussi débordé. « Les gens viennent ici avant d’aller à l’hôpital, explique un médecin. On se retrouve avec des cas graves alors qu’on est censé traiter des formes légères de la maladie. La quantité d’oxygène n’est vraiment pas suffisante pour tout le monde. On manque de médicaments en réanimation. Les médicaments pour la comorbidité sont à la charge de la famille et certaines pharmacies sont en pénurie. »

La violence du variant sud-africain

Face à ces manques, les autorités, faute de parvenir à endiguer la propagation du coronavirus, s’efforcent de limiter l’expression des mécontentements. « Les gens ont peur de parler et de témoigner, assure un soignant. Critiquer le gouvernement ou la gestion de la crise sanitaire à visage découvert peut entraîner des pressions sur les réseaux sociaux, voire un licenciement. »

Le 22 avril, une décision interministérielle a interdit pour quinze jours, au nom de l’état d’urgence sanitaire, la diffusion d’une dizaine d’émissions interactives comportant des interventions d’auditeurs ou des débats politiques, de crainte de « troubles à l’ordre public ». Une décision « disproportionnée, illégale et illégitime », selon Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique à Reporters sans frontières (RSF).

« Tous les régimes qui ont pratiqué l’hypercontrôle de l’information ont contribué à la propagation de l’épidémie, comme la Chine. La communication officielle ne remplace pas l’information journalistique », souligne-t-il. Finalement, l’interdiction a été levée lundi 26 avril, sous réserve que les médias respectent une lettre d’engagement déposée auprès du ministère de la communication.

La violence du variant sud-africain a contraint le gouvernement à changer sa stratégie sanitaire. Jusque-là, le Covid Organics, un remède traditionnel à base d’artémisia, était au cœur de la riposte. Le ministre de la santé a annoncé l’arrivée des premières doses de vaccins début mai, sans préciser la marque ni le nombre. Ils seront destinés en priorité aux soignants et aux personnes âgées.

Après des mois de tergiversations, l’exécutif s’était résolu à adhérer à l’initiative Covax le 30 mars. Les premières doses devraient arriver en juillet sur l’île. Le président Andry Rajoelina est revenu pour quinze jours à un confinement total durant le week-end et le pays est à nouveau fermé aux vols extérieurs pour une durée indéterminée.

Source : Le Monde

Terrorisme, état d’urgence sanitaire: Castex doit s’exprimer mercredi à l’issue du Conseil des ministres

Jean Castex tiendra un point presse mercredi vers 13H00 sur le projet de loi antiterroriste qui aura été présenté en Conseil des ministres et sur celui concernant l’état d’urgence sanitaire, a indiqué Matignon mardi 27 avril à l’AFP. Le premier ministre sera accompagné par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, a indiqué la source, précisant que le compte-rendu habituel du Conseil des ministres n’aurait pas lieu.

«Jean Castex s’exprimera principalement sur le projet de loi antiterroriste, mais aussi sur le projet de loi sur l’état d’urgence sanitaire», a-t-elle ajouté. Quelques jours après l’attaque de Rambouillet, Gérald Darmanin présentera en Conseil des ministres le texte qui entérine et renforce des mesures déjà expérimentées en matière de renseignement et d’antiterrorisme.

Riposte de l’exécutif

«Dans les tuyaux» avant cet attentat qui a coûté la vie à une agente administrative au sein-même d’un commissariat, ce projet de loi fait partie de la riposte de l’exécutif aux attaques de l’opposition sur ce terrain, émanant notamment de Xavier Bertrand et de Marine Le Pen, candidats déclarés à la course à l’Élysée. Ce texte porté par le ministre de l’Intérieur n’est, pour l’essentiel, que le toilettage d’un arsenal de dispositions déjà existantes mais que l’exécutif voulait graver dans le marbre législatif.

Fort de 19 articles, il vise principalement à conférer «un caractère permanent» aux mesures expérimentées dans le cadre de la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (Silt) votée en octobre 2017 pour sortir de l’état d’urgence en vigueur après les attentats de 2015, explique-t-on au ministère de l’Intérieur.

Concernant l’état d’urgence sanitaire que les parlementaires ont prorogé jusqu’au 1er juin, le gouvernement entend préparer la sortie de ce régime d’exception créé en mars 2020 face à la pandémie du Covid-19 et qui permet des mesures comme le couvre-feu. Toutefois, du 2 juin au 31 octobre inclus, c’est-à-dire pendant cinq mois, le premier ministre pourra continuer à prendre des mesures «par décret (…) dans l’intérêt de la santé publique et aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19», précise le projet de loi dont l’AFP a obtenu une copie. Il pourra ainsi «réglementer ou, dans certaines parties du territoire dans lesquelles est constatée une circulation active du virus, interdire la circulation des personnes et des véhicules (…) sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux, professionnels et de santé», comme il l’a fait lors du confinement actuel.

Source : Le Figaro

Princesse Diana : sa robe de mariée exposée à Londres cet été

Les princes William et Harry ont donné leur accord pour que la robe de mariée de leur mère soit exposée à Londres cet été.

Une robe qui est entrée dans l’Histoire. Le 29 juin 1981, Diana Spencer disait « oui » au prince Charles dans une robe de mariée aux manches bouffantes avec une traîne de près de 8 mètres et couverte de 10 000 perles et sequins. Quarante ans après ce grand jour, cette robe signée par David et Elizabeth Emmanuel sera exposée à Londres. Le prince William et le prince Harry ont en effet donné leur accord afin qu’elle soit mise en avant lors de l’exposition « Royal Style in the Making » qui prendra place à partir du 3 juin à Kensington Palace.

Dans un communiqué, le commissaire de l’exposition, Matthew Storey, a expliqué : « Nous allons explorer la collaboration entre chaque créateur et son client et révéler le processus derrière la création d’un certain nombre de créations les plus importantes de l’histoire royale. Si l’un des points forts sera sans aucun doute la robe de mariée spectaculaire de la princesse Diana qui sera exposée au palais pour la première fois en 25 ans, nous avons de vraies surprises dans notre manche pour les fans de mode ! » Si elle débutera le 3 juin, l’exposition se déroulera jusqu’au 2 janvier 2022. Les réservations en ligne pour aller admirer la célèbre robe sont déjà ouvertes et les tickets devraient s’arracher.

Outre cette exposition, un autre hommage devrait être rendu à la princesse Diana au début du mois de juillet puisqu’une statue en son honneur sera dévoilée. Le prince William mais aussi le prince Harry sont attendus pour la cérémonie.

Source : ELLE

Vitrier effectue des changements de fenêtres sur-mesure

Pour tous vos remplacements de fenêtres, mises en sécurité, ou installations de baies vitrées, cette entreprise spécialisée en vitrerie et en miroiterie se déplace tous les jours de la semaine, 24h/24. Gabriel Vitrier est aussi disponibles pendant les jours fériés.

Les artisans vitriers interviennent pour des poses de verres céramiques, des mises en sécurité, des fermetures provisoires, des installations de baies vitrées pliantes, des mises en place de verres de restauration, des changements de fenêtres sur-mesure, des remplacements de portes de douche, etc…

Ce vitrier sur Champagne au Mont d’Or vous propose des produits à bas prix, mais de qualité. La société est également agréée par les assurances habitation, et dispose d’une assurance décennale. Les techniciens peuvent intervenir en urgence ou sur rendez-vous.

Demandez votre formulaire de devis détaillé gratuit, dès maintenant.

« La réalisation effective de l’ordinateur quantique laisse entrevoir une révolution de rupture qui touchera tous les domaines industriels »

Carte blanche. L’infiniment petit ne finit pas de nous surprendre et de nous émerveiller. Au tout début de ma carrière, je construisais à la main des lasers dits à « échos de photons » et c’était magique de voir jaillir une lumière cohérente puissante avec un minimum de maîtrise de physique quantique. L’analogie avec les « échos de spin » dans le domaine magnétique m’a amenée vers l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et ses passionnantes applications en imagerie médicale.

Ces propriétés quantiques de la matière reviennent sur le devant de la scène des sciences et technologies du numérique. Cette dualité « onde-matière », ô combien intrigante tout au long de l’histoire des sciences, stipule qu’une particule est soumise à un principe de dualité qui défie les logiques de l’échelle macroscopique et échappe à l’intuition du monde réel : un objet peut être dans plusieurs états tant qu’on ne l’a pas mesuré (la superposition quantique) ; deux objets peuvent s’influencer à distance sans aucune communication (principe de non-localité ou d’intrication quantique).

L’ordinateur d’aujourd’hui fonctionne avec des bits (binary digits) à deux états, 0 et 1. L’informatique quantique fonctionne avec des qubits constitués par des superpositions d’états entre 0 et 1, où N qubits sont équivalents à 2N états. 70 bits quantiques superposés contiennent 270 informations (1 zettabit), ce qui équivaut à toute l’information produite par l’humanité. Cet effet exponentiel a un impact fort sur la quantité de données qui sera gérée en même temps.

A l’aube d’une nouvelle ère numérique

On ne maîtrise pas encore la réalisation technologique d’un ordinateur quantique. Le fait même d’observer un système quantique le perturbe et génère des erreurs nécessitant des conditions de stabilisation utilisant des températures de − 273 °C environ avec un matériel de refroidissement très encombrant. Nous ne sommes qu’à l’aube d’une nouvelle ère numérique qui a besoin de progrès technologiques gigantesques (comme pour les premiers transistors).

La réalisation effective de l’ordinateur quantique nous laisse cependant entrevoir une révolution de rupture qui touchera tous les domaines industriels. Ses capacités de traitement de l’information à large échelle pourront par exemple casser tous les codes secrets – on parle déjà de cryptologie post-quantique –, optimiser des parcours en logistique, simuler la mécanique des fluides ou l’écoulement de l’air sur l’aile d’un avion. Les transports bénéficieront évidemment de ces applications. L’informatique quantique s’attaquera à tout ce qui nécessite des calculs intensifs habituellement irréalisables dans des temps raisonnables par un ordinateur binaire limité dans l’exploration informationnelle.

Evidemment, l’intelligence artificielle, qui est l’art et la manière de traiter utilement une quantité importante de données, se verra boostée avec un saut vers des capacités dont on ignore aujourd’hui les limites et les implications dans la vie des humains. Cela a un côté extraordinaire, mais c’est aussi un saut vers l’inconnu, même si l’humanité n’en est pas à sa première aventure fantastique avec des technologies transformantes.

La course vers la suprématie quantique est active chez beaucoup d’acteurs publics et privés dans le monde entier comme Google, IBM, Atos, D-Wave et bien d’autres. Le président de la République a annoncé, début 2021, un plan d’investissement dans le quantique de 1,8 milliard d’euros sur cinq ans. La France dispose des meilleurs spécialistes en physique quantique, dont une bonne représentation sur le plateau de Saclay.

Le chemin vers la réalisation de l’ordinateur quantique sera long mais les technologies développées en cours de route seront elles aussi bénéfiques pour la compréhension de notre monde, avec un impact dans des domaines d’application inattendus.

Source : Le Monde

Climat: Xi Jinping participera bien au sommet de Biden

Malgré de vives tensions bilatérales, Chinois et Américains semblent décidés à collaborer sur le climat: Pékin a confirmé mercredi la participation du président chinois Xi Jinping au sommet virtuel organisé cette semaine par Joe Biden.

La Chine et les Etats-Unis sont les deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement planétaire. Leur entente est donc cruciale pour la réussite des efforts internationaux entrepris pour réduire ces émissions.

Le président américain Joe Biden a invité 40 dirigeants mondiaux au sommet sur le climat qu’il organisera par visioconférence jeudi et vendredi — dont Xi Jinping et son homologue russe Vladimir Poutine.

Cette réunion est censée marquer le retour des Etats-Unis en première ligne dans la lutte contre le changement climatique, après leur désengagement durant le mandat de Donald Trump, lequel avait retiré son pays de l’accord de Paris.

Joe Biden avait décidé dès son premier jour à la Maison Blanche en janvier 2021 de réintégrer son pays à cet accord.

Xi Jinping « prononcera en ligne depuis Pékin » un « important discours » lors du sommet virtuel de jeudi-vendredi, a indiqué mercredi le ministère chinois des Affaires étrangères, mettant fin à une certaine incertitude quant à sa participation.

« Mauvais élève »

Chinois et Américains semblent donc décidés à mettre provisoirement leurs divergences de côté pour collaborer plus activement sur le climat.

Ils s’opposent sur de multiples sujets, Washington critiquant notamment Pékin sur sa politique à Hong Kong, vis-à-vis de Taïwan, sur le traitement des musulmans ouïghours dans le Xinjiang (nord-ouest de la Chine) ou encore sur le commerce.

Mais les deux pays s’étaient déjà engagés samedi à « coopérer » sur le changement climatique, à l’issue d’une visite à Shanghai de l’émissaire américain pour le climat, John Kerry, qui y a rencontré son homologue chinois Xie Zhenhua.

Le retour dans l’accord de Paris des Etats-Unis, deuxième plus gros pays émetteur de C02 après la Chine, est devenu effectif le 19 février.

« Ce n’est en aucun cas un retour glorieux. Mais plutôt un mauvais élève qui revient sur les bancs de l’école après avoir séché les cours », avait taclé la semaine dernière Zhao Lijian, un porte-parole de la diplomatie chinoise, résumant la position de Pékin.

Promesses

En l’absence des Etats-Unis pendant la présidence Trump, la Chine avait endossé un rôle majeur aux côtés de l’Union européenne (UE) dans la lutte contre le changement climatique.

Xi Jinping s’était ainsi attiré des applaudissements fin 2020 en annonçant que son pays commencerait à réduire ses émissions de CO2 avant 2030, pour parvenir 30 ans plus tard à la « neutralité carbone » — c’est-à-dire d’en absorber autant que d’en émettre.

« La Chine fera ce qu’elle dit, et ce qu’elle fera atteindra ses objectifs », s’est encore engagé la semaine dernière le président chinois, réitérant ces promesses.

Grande consommatrice de charbon nécessaire notamment à la production d’électricité, la Chine est aussi le pays qui investit le plus dans les énergies nouvelles.

« Nous ne pouvons pas régler cette crise climatique sans que la Chine soit à la table des négociations », avait déclaré John Kerry en marge de son déplacement à Shanghai.

Outre le sommet climat organisé à l’initiative de Joe Biden, d’autres événements importants sont prévus en 2021 en matière d’environnement: la COP15 biodiversité (en octobre en Chine), puis la COP26 climat (en novembre à Glasgow).

Source : Le Point

New Delhi confinée, vaccin pour tous aux Etats-Unis… Le point sur la pandémie

Alors que la lutte contre le Covid-19 continue dans le monde, certains pays voient déjà la lumière au bout du tunnel, tandis que d’autres sont obligés de durcir les restrictions. Tous les citoyens peuvent se faire vacciner depuis ce lundi aux Etats-Unis, avec l’espoir d’un retour à une vie normale. En Inde, la situation sanitaire est beaucoup plus inquiétante : les habitants de New Delhi sont confinés pour une semaine pour contenir la flambée de cas qui menace de déborder les hôpitaux. La circulation du virus est également toujours importante en France, et cela compromet un allègement des restrictions en mai, selon des spécialistes.  

La pandémie a fait plus de 3 millions de morts dans le monde, selon un bilan établi dimanche par l’AFP à partir de sources officielles. Les Etats-Unis sont le pays qui compte le plus grand nombre de morts, suivi par le Brésil, le Mexique, l’Inde et le Royaume-Uni. 

New Delhi confinée pour une semaine

Les autorités de New Delhi vont imposer à partir de ce lundi soir aux 20 millions d’habitants de la capitale indienne un confinement d’une semaine pour contenir la flambée de cas de Covid-19 et réduire la pression sur les hôpitaux. 

L’Inde a recensé ce lundi un record de nouvelles contaminations : 273 810 cas sur 24 heures. C’est le cinquième jour d’affilée que le pays franchit la barre des 200 000 nouveaux cas. A Delhi, ville la plus touchée dans le pays, plus de 25 000 cas ont été recensés sur 24 heures. Près du tiers des personnes testées étaient positives. 

Le vaccin accessible à tous aux Etats-Unis

La moitié des adultes américains ont reçu au moins une dose d’un vaccin contre le Covid-19, selon les données actualisées dimanche par les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique des Etats-Unis. La vaccination est d’ailleurs ouverte à tous depuis ce lundi. 

Dans le détail, 50,4% des personnes de plus de 18 ans sont partiellement immunisées et 32,5% sont entièrement vaccinées, un chiffre qui s’élève à 65,9% pour les plus de 65 ans. Au total, plus de 131,2 millions de personnes ont reçu au moins une injection. Par ailleurs, le vaccin Johnson & Johnson, dont l’utilisation est suspendue fans le pays, devrait être de nouveau utilisé, peut-être accompagné de « restrictions », et une décision devrait être rendue publique d’ici vendredi, a déclaré le conseiller médical de la Maison Blanche Anthony Fauci. 

La Grèce lève la quarantaine pour les résidents de l’UE et de cinq autres pays

L’aviation civile grecque a annoncé ce lundi la levée de la quarantaine obligatoire de sept jours en vigueur jusqu’ici en Grèce pour les voyageurs « résidents permanents des pays membres de l’Union européenne, de l’espace Schengen, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de l’Israël, de la Serbie et des Emirats arabes unis ». 

Cette levée de la quarantaine est appliquée pour les vols concernant « les voyageurs qui ont reçu les deux doses du vaccin » ou pour ceux qui « sont négatifs au virus et disposent d’un test négatif de dépistage du coronavirus, de moins de 72 heures », a précisé un communiqué de l’aviation civile grecque. 

Par ailleurs, un cargo grec arrivé sur l’île de Crète en provenance du Port-Saïd dans le nord de l’Egypte a été placé en quarantaine après qu’un marin a été découvert mort dans sa cabine et dix autres ont été testés positifs au coronavirus, a-t-on appris ce lundi auprès des garde-côtes.  

En France, toujours un peu moins de 5900 malades en réanimation

Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en réanimation est resté sous les 5900 personnes dimanche, malgré une légère remontée, selon les chiffres publiés par Santé publique France. Dimanche, on comptait 5893 personnes dans les services de soins critiques, contre 5877 samedi. En 24 heures, 233 patients ont été admis dans ces services, contre 359 la veille. 

Le nombre total de personnes à l’hôpital est par contre remonté, avec 30 789 patients positifs au coronavirus actuellement hospitalisés, contre 30 329 la veille. Au total, 1111 personnes ont été hospitalisées ces dernières 24 heures. Sur le plan des contaminations, 29 344 cas ont été enregistrés depuis la veille, avec un taux de positivité des tests stable, à 9,7%. 

Le retour à une vie normale n’est pas pour tout de suite. La situation épidémique actuelle en France ne « permet pas d’espérer une embellie proche » qui justifierait un desserrement des mesures de restrictions à la mi-mai, a estimé ce lundi sur France Inter l’épidémiologiste Dominique Costagliola. « Que ce soit à l’hôpital, en réanimation ou pour les nouveaux cas, il semble qu’on soit sur un plateau haut », a déclaré la directrice de recherche à l’Inserm. 

Le Portugal poursuit son déconfinement graduel

Le Portugal est entré ce lundi dans la troisième phase d’un déconfinement progressif entamé il y a un mois, avec la réouverture des centres commerciaux, de l’intérieur des cafés et des restaurants, des salles de spectacle, des lycées et des universités. 

Entre la mi-janvier et la mi-mars, les autorités du pays avaient imposé un confinement général strict pour endiguer une violente troisième vague de l’épidémie de coronavirus. Une dizaine de municipalités affichant un taux d’incidence trop élevé n’ont pas suivi le mouvement de déconfinement. 

Lancement de la « bulle » entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande

L’émotion était forte ce lundi chez les premiers passagers qui ont embarqué sur les vols de la « bulle » permettant désormais de voyager entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande sans avoir à effectuer de quarantaine à l’arrivée. Des familles séparées, depuis la fermeture des frontières il y a près de 400 jours en raison de la pandémie de Covid-19, ont ainsi pu se retrouver. 

En Allemagne, hommage aux morts et appel à l’unité

Lors d’un hommage national aux 80 000 Allemands morts du Covid, le président Frank-Walter Steinmeier a exhorté dimanche le pays à l’unité face aux divisions croissantes que suscitent les restrictions imposées pour contrer la pandémie. 

Plusieurs milliers d' »anti-masques » ont encore manifesté dans plusieurs villes allemandes durant le week-end et la police a procédé à des interpellations. La situation sanitaire est toujours inquiétante : l’Allemagne est durement frappée par la troisième vague de l’épidémie, alors qu’elle avait été plutôt épargnée lors de la première au printemps 2020. 

Le Venezuela attend 11,3 millions de doses par Covax

Le Venezuela va compléter la semaine qui vient le paiement total de 120 millions de dollars pour 11,3 millions de doses de vaccins anti-Covid-19 à travers le système Covax de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour les pays défavorisés, a annoncé dimanche le président Nicolas Maduro. 

Source : L’Express

Marlène Schiappa annonce des «États généraux de la laïcité»

La ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa annonce, dans une interview au Journal du Dimanche , la tenue d’«Etats généraux de la laïcité» qui donneront notamment lieu à une «grande consultation» auprès des jeunes sur ce sujet clivant.

Le coup d’envoi de ces Etats généraux sera donné mardi au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) à Paris «avec une conférence de haut niveau entre des intellectuels de toutes les sensibilités» , précise-t-elle, citant entre autres l’académicienne Barbara Cassin, l’essayiste Caroline Fourest et le philosophe Gaspard Koenig.

Jusqu’à l’été, «des tables rondes et des groupes de travail sur la liberté d’expression la recherche, la jeunesse, l’intégration citoyenne» seront organisées, ajoute-t-elle, assurant qu’elle laisserait aussi «carte blanche» à des associations et à des syndicats.

Une «grande consultation avec Make.org» sera enfin lancée «auprès de 50.000 jeunes», ajoute Mme Schiappa, selon laquelle l’ensemble des échanges doit «être l’occasion de nous rassembler autour de la laïcité à la française». «C’est un sujet de passion. L’idée est de dire: parlons-en ensemble et écoutons-nous», souligne-t-elle à l’heure où le devenir de l’Observatoire de la laïcité fait l’objet d’une âpre bataille politique. «La laïcité n’est en aucun cas une arme de répression contre les religions», assure Marlène Schiappa. «Nous voulons justement sortir de la tenaille entre d’un côté les identitaires d’extrême droite et de l’autre les indigénistes et Europe Écologie-Les Verts. J’invite chacun à prendre la parole dans le cadre des Etats généraux.»

Source : Le Figaro

A Haïti, grève générale en soutien aux religieux kidnappés

Les activités économiques et scolaires étaient quasi paralysées, jeudi 15 avril, à Port-au-Prince et dans plusieurs villes haïtiennes, la population exigeant la libération des sept religieux récemment enlevés et témoignant sa solidarité avec l’Eglise catholique.

Le secteur privé et les établissements scolaires ont répondu à l’appel de l’Eglise d’observer un arrêt de travail, jeudi, pour exiger la libération des captifs enlevés le 11 avril. A Port-au-Prince et dans la plupart des villes de province, toute l’activité économique tourne au ralenti, touchant aussi la fonction publique.

Des messes ont été célébrées et les cloches ont retenti à travers tout le territoire dans les églises catholiques à midi pile, pour exiger la libération des sept religieux.

« La Conférence des évêques exige la libération de tous les kidnappés sans condition, sains et saufs. Nous dénonçons la dictature du kidnapping dans notre pays », a déclaré le président de la Conférence des évêques haïtiens, Launay Saturné, qui célébrait l’une des messes.

« Nous rêvons d’un Haïti sans insécurité, sans kidnapping, sans violence »

« Nous demandons aux kidnappeurs d’arrêter d’endeuiller la population haïtienne. Nous ne pouvons pas négocier la libération des gens comme on marchande un pain. On ne peut pas réduire la vie d’un être humain au prix d’une marchandise, a affirmé le prélat. Nous rêvons d’un Haïti sans insécurité, sans kidnapping, sans violence. »

La plupart des messes se sont rapidement transformées en mouvements de protestation contre le pouvoir en place qui, selon les contestataires, ne fait rien pour lutter contre le kidnapping et l’insécurité dans le pays. L’Eglise protestante a soutenu l’appel de l’Eglise catholique.

La présidence haïtienne a fait savoir dans un communiqué que « des mesures d’urgence [étaient] déjà prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens, engager des poursuites judiciaires contre les auteurs des exactions dénoncées, procéder au désarmement sans condition des gangs ». Le pays est par ailleurs en proie à une grave crise institutionnelle. Le gouvernement a démissionné mercredi.

Source : Le Monde

Installation de baie vitrée pour balcon sur Pierre-Bénite

La société de Gabriel Vitrier sur Pierre-Bénite se déplace tous les jours de la semaine, du lundi au dimanche, 24h/24, ainsi que pendant les jours fériés, afin de vous offrir les meilleures prestations en vitrerie et en miroiterie.

Les artisans expérimentés et qualifiés peuvent intervenir pour des poses de vitres, des installations de fenêtres sur-mesure, bris de glace, des fermetures provisoires, des mises en sécurité, des mises en place de verres de restauration, des changements de verres dynamiques, des réparations après une effraction, etc…

Votre vitrier sur Pierre-Bénite est agréée par de nombreuses assurances et titulaire d’une assurance décennale. Cette entreprise collabore également avec des marques comme Velux, Joint Dual, ou bien encore Mondial Fenêtres, dans le but de vous fournir les meilleurs matériaux disponibles sur le marché.

N’hésitez pas à les contacter dès à présent afin d’obtenir votre devis détaillé gratuit.